La convention a été adoptée à une écrasante majorité lors de la réunion annuelle de l'OIT, une agence centenaire des Nations unies réunissant gouvernements, employeurs et syndicats de 187 Etats. A charge désormais aux pays de ratifier le texte pour qu'il devienne contraignant. La convention entrera en vigueur un an après la ratification par au moins deux Etats.
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"Moment historique", a déclaré le Suisse Jean-Jacques Elmiger, qui présidait les débats. L'ambassadeur de France auprès de l'ONU, François Rivasseau, a salué pour sa part ce "vrai succès pour la France". "Nous sommes fiers de cette convention que la France a défendue", a-t-il dit à des journalistes.
L'adoption de la convention est le résultat d'un long processus lancé en 2015 par l'OIT, mais "l'élan et l'importance du processus ont été accentués par la campagne #MeToo", a expliqué aux médias le directeur général de l'OIT, Guy Ryder.
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Ce mouvement est né en 2017 à la suite de la chute de l'ex-producteur de cinéma américain Harvey Weinstein, qui a été accusé d'abus sexuels allant du harcèlement au viol par plus de 80 femmes, dont des stars comme Angelina Jolie ou Ashley Judd.
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