Mauritanie: don japonais pour le renforcement des capacités opérationnelles de la DGSN

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Le Japon offre du matériel de détection des armes à feux à la Direction générale de la sureté mauritanienne (DGSN). Des portiques scanners seront placées au niveau de 5 postes principaux d’entrée en Mauritanie.

Le 19/02/2016 à 18h01

L’ambassadeur du Japon en Mauritanie, Jun Yoshida et le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), José Levy, ont remis jeudi après midi au Secrétaire Général par intérim du Ministère de l’Intérieur et de la décentralisation de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Saleck, un important matériel destiné au renforcement des capacités opérationnelles des services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), annonce vendredi un communiqué conjoint de la représentation diplomatique nipponne et de l’agence onusienne.

Ce lot est composé de portiques scanners, 5 détecteurs de métaux, d’un véhicule pour le programme national de déminage dans le cadre des efforts de lutte contre la circulation des Armes légères de petit calibre (ALPC) et la lutte contre le terrorisme.

Ainsi, ce matériel sera déployé. Il sera affecté aux postes frontaliers, notamment le PK55 de Nouadhibou (Nord), le bac de Rosso (Sud/Ouest), Gogui Zemmal (Sud/Est), Fassala (Sud/Est) et Gouraye (Extrême Sud). Il permettra de renforcer les capacités opérationnelles de la DGSN au niveau des différents points d’entrée du pays.

L’assistance technique du gouvernement du Japon «s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de la réponse pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale en Mauritanie, mis en œuvre par le PNUD en collaboration avec les autorités nationales, financé par le Japon pour une enveloppe globale d’un million de dollars (soit plus de 340 millions d’ouguiyas), souligne la représentation diplomatique japonaise.

Ce soutien du gouvernement japonais rentre dans le cadre d’un projet à dimension régionale «d’appui à la lutte contre le terrorisme et le crime transnational contribuant à une stratégie sécuritaire des Nations Unies (ONU) dans le Sahel, annoncé lors de la 5é Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Il est considéré comme un domaine prioritaire dans le cadre de la coopération japonaise en Afrique.

Les pays de l’espace sahélo saharien sont confrontés depuis plusieurs années à une explosion des activités relevant du crime transnational (trafic d’armes, de drogue et diverses autres formes de contre bande) et surtout à une expansion des tentacules de groupuscules terroristes se réclamant d’un «Islam» radical et violent, dans un contexte économique marqué par la pauvreté, le chômage et la précarité.

Par Cheikh Sidya
Le 19/02/2016 à 18h01