Le 1er mai 2023, le président américain Joe Biden a tenu un discours à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, à la Maison Blanche, où il recevait des membres de la communauté musulmane, parmi lesquels des membres de son administration.
Rendant hommage aux valeurs de l’islam et rappelant l’esprit du mois de Ramadan, Joe Biden s’est inquiété de l’islamophobie qui va grandissant à travers le monde et s’est dit déterminé à affronter toutes les formes de haine.
Happening Now: President Biden delivers remarks celebrating Eid al-Fitr. https://t.co/GbGRD2UXeG
— The White House (@WhiteHouse) May 1, 2023
«Il s’agit d’une priorité pour mon administration, c’est pourquoi j’ai créé un groupe de travail inter institutions pour lutter contre les attaques contre les musulmans et les préjugés et discriminations anti-musulmans», a déclaré à cet effet le président américain.
«Se dresser contre la haine anti-musulmane est essentiel à ce que nous sommes en tant que pays fondé sur la liberté et la justice pour tous», a déclaré Joe Biden, qui n’a pas manqué de rappeler à cette occasion que «les musulmans font partie des États-Unis depuis le tout début», et qu’ils ont «combattu aux côtés des patriotes pendant la guerre d’indépendance».
🇲🇦🇺🇸| Dans un discours adressé par le Président des États-Unis aux musulmans, Joe Biden réitère les liens de l’Amérique avec le Maroc 🇲🇦 en affirmant que le Royaume Chérifien fut le premier à reconnaître l’indépendance des États-Unis. pic.twitter.com/eZt7eMQa7D
— Morocco Intelligence (@MoroccoIntel) May 3, 2023
D’ailleurs, a mentionné le président américain sous les applaudissements de l’assistance, «l’un des premiers pays à reconnaître les États-Unis en tant que nation indépendante était un pays musulman, le Maroc».
En effet, le Maroc a été le premier pays à reconnaître officiellement l’indépendance des États-Unis en 1777. Symbole de cette longue histoire d’amitié entre les deux pays, la légation américaine de Tanger, tout premier édifice diplomatique des États-Unis à avoir été établi en dehors de son territoire, offert aux États-Unis en 1821 par le sultan Moulay Slimane.