"Marocopédia", première encyclopédie solidaire du Maroc en ligne

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Elle s'appelle "Marocopédia" et c'est une nouvelle encyclopédie gratuite en ligne consacrée au patrimoine culturel national. Les détails.

Le 04/02/2016 à 16h12

La 1ère encyclopédie solidaire du Maroc en ligne "Marocopédia" (www.marocopedia.com) vient de voir le jour, apprend-on auprès de l'équipe de Marocopédia.

Cette nouvelle plateforme gratuite en ligne présente des définitions sur le patrimoine culturel marocain et offre à ses utilisateurs un contenu multimédia comprenant plus de 300 définitions écrites et commentées en images et en vidéos, notamment en histoire, artisanat, musique, nature et monde associatif, précise un communiqué de l'équipe initiatrice du projet.

En mettant un répertoire gratuit et accessible à tous, Marocopédia aspire à créer un lien entre les contributeurs et les acteurs culturels et associatifs, à travers sa plateforme qui compte plus de 500 membres inscrits sur le réseau répartis dans plus de 50 villes et 31 villages.

Ce dictionnaire du patrimoine culturel national se veut à la fois une encyclopédie collaborative et un réseau social solidaire, basé sur la production où chaque utilisateur est invité à contribuer à la création des définitions de sa région, de sa ville et de son patrimoine culturel.

"Nous nous situons entre Facebook et Wikipédia", explique Hicham Bekkali, membre de l'équipe Marocopédia, ajoutant que les informations sont mises en ligne dans deux dictionnaires, le premier, dit "oral", reprend les définitions "rapportées oralement par les aînés et les anciens". Selon lui, il n'existe généralement aucune preuve écrite de ces histoires et autres récits légendaires.

Le second dictionnaire "scientifique" connecte chaque définition à un ouvrage, à un site spécialisé ou à un chercheur (anthropologue, sociologue, historien...) comme source de l'information, poursuit Bekkali.

Le but étant de saisir et de retranscrire l'oral. "Nous collaborons avec l'association Badira,qui se déplace dans les régions et contacte les associations locales, afin de recueillir les informations sur les mythes, les légendes, entre autres savoirs, que nous diffusons par la suite", ajoute-t-il.

Le 04/02/2016 à 16h12