Casablanca: à la découverte de «Bulles», le nouveau QG des footeux et des foodies

«Bulles», le nouveau QG des footeux et des foodies.

Le 10/12/2025 à 18h01

VidéoÀ quelques jours du coup d’envoi de la CAN 2025, Casablanca s’apprête à accueillir, dès ce 11 décembre, une nouvelle adresse qui pourrait rapidement s’imposer comme un QG pour les passionnés de football en quête d’une expérience différente. Installé dans une maison d’époque entièrement restaurée, «Bulles» propose une autre manière de vivre les grands matchs, entre confort, élégance et atmosphère à mi-chemin entre club privé et brasserie méditerranéenne. Situé boulevard Hassan II, non loin du parc de la Ligue arabe, le lieu affiche une localisation aussi centrale que repérable.

Derrière une porte en fer forgé, une façade géométrique rose et mauve, aux accents de Bauhaus tropical, annonce la couleur: ici, l’expérience commence dès le seuil. Imaginé par l’architecte Fabrice Maurel, admirateur revendiqué de l’esthétique d’«OSS 117», le lieu se déploie sur trois niveaux, trois ambiances, avec pour fil conducteur un Art déco revisité qui dépoussière la brasserie traditionnelle. Une invitation à la découverte, dès l’inauguration prévue le 11 décembre 2025, sur le boulevard Hassan II.

Le sport bar: un écrin taillé pour la CAN

Au deuxième étage, «Bulles» dévoile son espace le plus vibrant: un véritable sport bar où l’élégance rétro se conjugue à l’énergie des soirs de match. Le marbre blanc du comptoir, la façade en moucharabieh rétroéclairé, les tabourets en velours terracotta à franges, les étagères dorées et le plafond constellé de globes lumineux composent un décor qui puise à la fois dans l’héritage Art déco casablancais et dans l’atmosphère feutrée des clubs anglais.

Mais ici, le style reste au service de l’usage. Écrans multiples, deux salons privatisables dotés de leurs propres téléviseurs, tables dressées pour dîner sans perdre une seconde du match: tout a été pensé pour vivre la CAN avec l’intensité d’un stade, la convivialité d’un bar et le confort d’un salon privé.

Rez-de-chaussée: la terrasse-patio qui prolonge l’été

En redescendant, on change d’univers. Le rez-de-chaussée s’ouvre sur une terrasse-patio généreuse, baignée de lumière et enveloppée de végétation. Sous les arches roses, le sol en damier noir et blanc et les nappes immaculées composent un décor à la croisée d’un patio andalou et d’une brasserie parisienne avec une petite touche «Alice aux pays des merveilles». Une fresque jungle habille le mur du fond, tandis que des parasols en bois ponctuent l’espace.

On y savoure un barbecue servi en continu — des grillades aux brochettes de kefta, jusqu’aux côtelettes d’agneau — ou l’on partage des tapas aux accents du pays: zaalouk, pastilla aux amandes, croquettes de crevettes, le tout en laissant le temps filer. L’ensemble se déguste sous l’ombre tutélaire d’un arbre centenaire, qui confère au patio une présence presque romanesque.

Premier étage: un lounge feutré pour des dîners prolongés

Au premier étage s’ouvre une parenthèse plus intime: banquettes en velours, fauteuils profonds, bibliothèque aux murs sombres, moulures classiques et lustre Sputnik doré. Ici, l’ambiance se fait feutrée, presque confidentielle. C’est l’étage des dîners qui s’éternisent, des conversations qui s’étirent, des soirées entre initiés. L’atmosphère y rappelle les brasseries européennes historiques, mais avec un clin d’œil marocain subtil dans les matières et les textures.

Une carte méditerranéenne qui joue les passerelles

«Bulles» revendique une cuisine ouverte sur la Méditerranée, avec un melting-pot assumé dans l’assiette. Dans la continuité des tapas marocaines — foul gnawa, lentilles au khli, briouates — la carte glisse vers l’Espagne avec des tortillas et une paella à la valencienne. Côté classiques français, on y retrouve notamment l’entrecôte au beurre maître d’hôtel, le loup cuit au feu de bois ou encore le filet de daurade sauce vierge. Et côté mer, place aux m’qilas de fruits de mer, aux gambas pil-pil et aux fritures croustillantes.

Les prix restent contenus: à partir de 25 DH pour les tapas, et de 75 à 190 DH pour les plats, un positionnement accessible pour une clientèle jeune, active et urbaine. Côté desserts, le fondant au chocolat et le pain perdu font l’unanimité auprès des becs sucrés.

Une maison d’époque réinventée

L’un des atouts majeurs du lieu tient à son écrin: une maison ancienne aux accents coloniaux, à deux pas du parc de la Ligue Arabe, restaurée avec un souci minutieux de préserver son cachet originel. Ouvert en service continu de midi à minuit, avec voiturier, Bulles joue la carte des ambiances soignées et des trois niveaux complémentaires, permettant d’y enchaîner un déjeuner d’affaires, une soirée foot, un dîner romantique ou un after animé. Cerise sur le gâteau: un DJ et des soirées karaoké à thème au deuxième étage, pour prolonger la nuit bien après le coup de sifflet final.

Ce que «Bulles» apporte à Casablanca

Avec une ouverture prévue dès demain, «Bulles» s’inscrit dans la nouvelle vague d’adresses casablancaises qui conjuguent gastronomie, lifestyle et convivialité. Brasserie méditerranéenne par l’assiette, lieu de vie par l’esprit, sport bar par l’énergie, l’enseigne vise aussi bien les jeunes actifs que la business crowd du quartier. La CAN devrait lui offrir un premier coup de projecteur, mais «Bulles» affiche une ambition plus large: s’installer durablement dans le paysage, bien au-delà des matchs et des saisons.

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Le 10/12/2025 à 18h01