Les chiffres annoncés par le ministère sur le record de touristes enregistrés au Maroc à fin septembre dernier ont de quoi redonner le sourire. 13,1 millions de visiteurs se sont déplacés au Maroc pour les seuls neuf premiers mois de l’année.
À la clef, une augmentation d’environ 2 millions de touristes par rapport à la même période en 2023, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du vendredi 11 octobre. «Le momentum marocain est indéniable», a commenté Fatim-Zahra Ammor, ministre de tutelle. Ce nouveau record place le Maroc sur la bonne voie pour atteindre l’objectif ambitieux de 26 millions de visiteurs d’ici 2030.
«À y voir de plus près, la haute saison estivale s’est prolongée durant le mois de septembre. En effet, au cours de ce neuvième mois de l’année, 1,3 million de touristes ont visité le Royaume, soit une hausse de 33% par rapport à septembre 2023», lit-on. Plus notable encore, le nombre de touristes étrangers a bondi de 40% pour ce même mois.
Cité par le quotidien, l’expert touristique Mohamed Said Tahiri indique qu’il s’agit là d’un «super bon résultat qui n’est pas le fruit du hasard». «Pour autant, il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers, il faut continuer à travailler et aller chercher de nouveaux marchés émetteurs», conseille Tahiri.
De gigantesques marchés apparaissent à l’horizon. En plus de la Chine, dont les liaisons aériennes directes avec le Maroc ont repris, c’est désormais des géants démographiques comme l’Inde et le Brésil qu’il faut séduire, afin de capter une partie de leurs visiteurs internationaux.
«La modernisation et la mise à jour du secteur doivent continuer, surtout en terme de qualité de l’offre. Et ce, d’autant plus que le Royaume accueille, à partir de l’année prochaine jusqu’en 2030, toute une série de grands évènements sportifs, à commencer par la CAN 2025, et avec comme point d’orgue la co-organisation du Mondial 2030, avec l’Espagne et le Portugal», lit-on encore.
La modernisation des infrastructures de transport et d’accueil est également très attendue. «Le chantier d’agrandissement et de modernisation des aéroports doit rester une priorité. C’est par exemple le cas de l’aéroport de Marrakech, qui est victime de son succès», conclut l’expert.