Tourisme: comment la LGV a tiré la destination Tanger

Un train à grande vitesse Al Boraq de l'ONCF.

Un train à grande vitesse Al Boraq de l'ONCF. . DR

Revue de presseKiosque360. Le nombre de nuitées réalisé par les établissements touristiques classés de la ville s’est établi à près d’un million et demi de nuitées, soit une croissance de 8% par rapport à 2018.

Le 16/02/2020 à 21h12

La LGV, ce n’est pas seulement un outil de transport rapide, écologique et accessible au Maroc. C’est aussi un moyen exceptionnel de tirer la croissance. En témoigne l’embellie que connaît le secteur de l’hôtellerie à Tanger. 

D’après le quotidien L’Economiste, le nombre de nuitées réalisé par les établissements touristiques classés de la ville s’est établi à près d’un million et demi de nuitées, soit une croissance de 8% par rapport à 2018. 

«La destination, qui avait longtemps peiné à dépasser la limite du million de nuitées, a réussi à s’installer dans un trend haussier dont les raisons sont liées au secteur industriel et à son développement et à l’entrée en lice des nouvelles infrastructures telle la ligne ferroviaire à grande vitesse, le Bouraq», lit-on.

La LGV a simplement permis aux touristes nationaux de redécouvrir la destination en drainant de nombreux visiteurs, même en dehors des périodes de vacances. «C’est le cas des city breaks dont sont devenus friands les touristes nationaux qui peuvent même profiter de déplacements rapides d’une journée à Tanger sur toute la semaine», indique le quotidien.

Le tout a permis d’augmenter le taux d’occupation de 4 points pour atteindre les 55% en 2019. Si la tendance se confirme dans le temps, cela supposera le début de la transformation de l’essence de la destination «Tanger» de ville balnéaire à véritable métropole industrielle sur les pas de Casablanca.

Le constat est valable dans l’autre sens également. Une nouvelle clientèle attirée par le centre du pays, comme les touristes issus du sud de l’Espagne et les touristes en séjour sur la Costa del Sol, peut désormais profiter d’excursions auparavant limitées à Tanger et son arrière-pays.

Par Maya Zidoune
Le 16/02/2020 à 21h12