TIR/Visas Schengen: enfin le bout du tunnel?

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Revue de presseKiosque360. Le travail de lobbying des exportateurs marocains, suite au durcissement des procédures d’octroi de visas français aux chauffeurs nationaux de camions du TIR, a porté ses fruits. Il semblerait qu’ils entrevoient le bout du tunnel. Cet article est une revue de presse du journal Les Inspirations ÉCO.

Le 09/12/2021 à 00h33

Les professionnels du transport peuvent enfin pousser un ouf de soulagement. Dans son édition du 9 décembre, Les Inspirations ÉCO rapporte qu'ils sont même «agréablement surpris de la tournure des événements», assurant que le déblocage de la situation est une concrétisation de la réunion tenue, le 22 novembre dernier, entre Franck Riester, ministre français délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité, et Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Une rencontre au cours de laquelle «le patronat marocain avait beaucoup insisté sur les nombreuses difficultés rencontrées en matière de procédures d'obtention de visas par les entreprises marocaines, plus particulièrement les acteurs et opérateurs du Transport international routier (TIR)».

Force est de constater que la France lâche du lest mais sous conditions. En effet, le quotidien assure que la rencontre s'est conclue sur une note positive puisqu’il «sera possible d’obtenir le visa chaque fois que le demandeur dispose d'un dossier solide, régulier et pratique».

Il faut qu'en parallèle «les entreprises de transport veillent en permanence au respect des règles du jeu comme éviter certaines pratiques non transparentes», nécessitant des délais d'instruction plus longs, notamment pour certains dossiers. Pour ce faire, il a été convenu de «la mise en place d'une procédure spécifique et claire, sur la base d'un cahier des charges qui sera élaboré selon une approche participative, permettant de faciliter le dépôt des demandes de visas ainsi que leur obtention et de faire face aux différentes pratiques contraires à l'éthique».

Par Rachid Al Arbi
Le 09/12/2021 à 00h33