C’est la nouvelle mode à Casablanca. Fini les appartements dans les quartiers chics de la capitale économique. La nouvelle tendance, ce sont les villas. C’est ce que relève le magazine Challenge dans une analyse dédiée. Grandes agences immobilières comme promoteurs le confirment. Parmi eux, Malik Belkeziz, PDG d’Agenz. Cité par l’hebdomadaire, il relève «un intérêt prononcé pour des propriétés résidentielles dont la superficie varie entre 300 et 600 mètres carrés».
L’offre suit, puisque de nombreux promoteurs investissent ce segment à des coûts compétitifs. Le facteur psychologique a également son importance. Au Maroc, l’achat d’une villa est un signe de richesse. Elles est souvent considérée comme un symbole de réussite et de statut social élevé.
L’attrait pour les quartiers résidentiels sécurisés joue également un rôle majeur dans cet engouement. L’espace et le confort font le reste. Ceci, ainsi que la garantie de rentabilité. «La valeur des biens immobiliers à Casablanca a tendance à augmenter avec le temps, ce qui en fait un choix attractif pour ceux qui cherchent à investir dans l’immobilier», écrit le magazine.
Côté prix, le coût moyen du mètre carré tourne autour de 20.000 dirhams, ce qui implique des investissements moyens situés entre 6 et 10 millions de dirhams pour les biens prisés. Comptez environ 18.000 dirhams le mètre carré pour des quartiers comme le CIL et Ain Diab, tandis qu’Anfa Supérieur monte à 30.000 dirhams. Des quartiers comme Dar Bouazza et Ville Verte présentent des tarifs plus abordables, avec respectivement 16.000 et 12.000 dirhams par mètre carré.
Cela étant, il n’y a pas de règle. Le prix moyen au mètre carré pour l’achat d’une villa à Casablanca varie considérablement en fonction de la localisation, de la taille et des équipements de la propriété. En général, on peut s’attendre à des prix allant de 4 à 50 millions de dirhams.