Parmi les trois consortiums présélectionnés, comptant des opérateurs marocains (Afriquia Gaz, Nareva, CIMR, Somagec, SGTM), l’attributaire du marché de la future station de dessalement d’eau de mer Casablanca ne sera pas dévoilé selon le calendrier initial, qui prévoyait de le faire au cours de ce mois d’août. «L’évaluation des offres se poursuit toujours. Celle-ci devrait nécessiter au moins un mois de travail supplémentaire», nous confie une source proche du dossier.
Lors de son dernier passage à la Chambre des représentants, le lundi 22 mai dernier, le ministre de l’Équipement et de l’Eau Nizar Baraka a laissé entendre que les travaux de l’usine de dessalement d’eau de mer de Casablanca devront démarrer avant la fin de l’année, ajoutant que l’adjudicataire du marché «sera choisi courant août».
«Nous avons mis beaucoup de temps à choisir l’adjudicataire du projet, parce que nous avons eu plusieurs discussions avec les soumissionnaires dans le but réduire au maximum le coût. Nous travaillons avec transparence et nous souhaitons choisir le dossier le plus adéquat», avait-il souligné.
Le projet, lancé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) dans le cadre d’un partenariat public-privé, doit permettre de renforcer et sécuriser l’alimentation en eau potable d’une partie de la région de Casablanca-Settat, tout en fournissant de l’eau pour l’irrigation.
Le projet consiste à concevoir, financer, réaliser et exploiter pendant une durée de 30 ans (répartie entre 3 ans pour la réalisation et 27 ans pour l’exploitation) une station de dessalement d’eau de mer, avec une capacité de 548.000 m3 par jour (200 millions de m3 par an), extensible à 822.000 m3 par jour d’eau traitée (300 millions de m3 par an).