Nouveau modèle de développement: le CESE livre sa copie

Ahmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). 

Ahmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).  . DR

Revue de presseKiosque360. Le Conseil économique social et environnemental (CESE) vient de livrer les grandes lignes de sa réflexion sur le nouveau modèle de développement. Les détails.

Le 17/09/2019 à 22h31

L’institution pilotée par Ahmed Réda Chami s’est beaucoup mobilisée dans le cadre de la réflexion sur le nouveau modèle de développement. Les résultats de cette réflexion ont été présentés lors de la 2ème édition de l’Université d’été de la CGEM, qui s’est tenue les 13 et 14 septembre à Casablanca. Ainsi, L’Economiste, qui évoque le sujet dans sa publication de ce mercredi, précise que le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) a réuni un groupe composé d’une soixantaine d’experts. Le rapport produit par ledit groupe est d’ores et déjà prêt et sera remis à la Commission spéciale dès son installation, indique le journal. 

Dans les détails, le CESE a d'abord établi un diagnostic de la situation avant de proposer des recommandations portant sur 9 axes, regroupés en 4 grandes catégories. Dans la première catégorie, on note en grande partie la réforme du système éducatif, des services publics, la mise en place d’un environnement garantissant une concurrence saine, la fin des avantages et de la rente, la réduction de l’informel, la transformation structurelle de l’économie ou encore l’entrepreneuriat et l’innovation.

Soulignons que le CESE préconise aussi d’inclure toutes les populations discriminées, notamment les personnes démunies, les femmes, les ruraux… Il est aussi question d’asseoir ce nouveau modèle de développement sur la solidarité intergénérationnelle à travers la protection sociale, la préservation du capital naturel, etc. Une catégorie porte sur la qualité de l’exécution et de la gouvernance des plans sectoriels. Le CESE propose aussi qu’il n’y ait plus, au bout de trois ans, d'interaction entre le citoyen et l’administration, de recenser toutes les autorisations en vigueur et se fixer pour objectif d’en supprimer 90% pour les remplacer par un cahier des charges. Il est aussi question d’entamer un choc entrepreneurial, avec l’idée de mobiliser les aides pour créer 50.000 TPE et 30.000 PME. «La question maintenant est de voir si le Maroc a la capacité de réaliser cette ambition», souligne Ahmed Réda Chami.

Par Ismail Benbaba
Le 17/09/2019 à 22h31

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Feu S.M Hassan II disait qu'il n y'aurait de démocratie sans démocrates.Le développement ne se ferait qu'avec des développeurs.On ensemence d'abord les points névralgiques et stratégiques et au bout d'un temps, tout roulera normalement comme chez "les développés".Le peuple accepterait la pauvreté mais pas la mauvaise gouvernance dont la mesure est directement observable.L'argument selon lequel ,on laisse former une classe riche -développé au temps du PAS-ne fonctionnera plus au temps d'une jeunesse très regardante .Une organisation des structures de l'Etat avec un modèle adapté contrôlable et mesurable(des agences de gouvernance et d'efficacités).Sinon le libéralisme qui sous entend "laisser les gens travailler";personne ne le conteste.Le rôle régulateur de l'Etat au sens juridique et économique est fondamental pour associer les couches défavorisées au progrès.Des modèles d'éducations et de santé mixtes;un choix imposé par les progrès et la nécessité d'ouvertures sans quoi les retards s'accumuleront.MERCI.

avant tout, faut que les marocains change de mentalité, que ts le monde paye ces impôts, faut éradiqué l'informel qui tue l'économie, est surtout que la religion ne s'occupe plus de la politique, plus de droit de l'homme, surtout celle de la femme, des grands axes qui sont la santé, l'éducation, est surtout des grandes peines pour tout ceux qui se promène avec des armes blanche, tolérance zero,

Ce que CESE ne dit pas c'est que pas moins de 35000 pme ont des dirigeants atteints par la limite d'áge et n'arrive pas à trouver de successeur. Un risque considérable sur les recettes de la TVA dans les 10 prochaines années.

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