La ville ocre se prépare à accueillir le 11ème congrès de l’Union internationale des chemins de fer (UIC), qui se tiendra du 7 au 10 mars prochain au Palais des Congrès de Marrakech.
En adoptant pour devise «La Grande Vitesse ferroviaire : la bonne vitesse pour notre planète», cette édition de la grand-messe mondiale du secteur mettra l’accent sur la contribution du chemin de fer à la résolution des problèmes climatiques et à son rôle dans l’aménagement du territoire.
C’est le Directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie, également vice-président de l’UIC et son président pour l’Afrique, qui devrait ouvrir le congrès de la «Grande vitesse ferroviaire». Près de 1.500 participants sont attendus pour cet événement, dont le Directeur général de l’UIC, François Davenne, les représentants des 200 compagnies membres de l’UIC, ainsi que différents acteurs de la Grande Vitesse ferroviaire dans le monde.
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Il est également prévu que le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, prenne part aux travaux de ce congrès, où le Maroc partagera son expérience dans le domaine de la Grande Vitesse, et exposera ses avancées «qualitatives de la mobilité des voyageurs et des marchandises» ainsi que de ses ambitieux projets en la matière.
Le réseau ferroviaire du Royaume compte actuellement 1.600 km de chemins de fer, dont 300 kilomètres de Ligne à grande vitesse, reliant Tanger à Casablanca, qui est la première du genre en Afrique et dans le monde arabe.
Selon l’UIC, ce ne sont pas moins de trois milliards de voyageurs qui empruntent chaque année, à travers le monde, des trains à grande vitesse. Une dynamique en progression, soutenue par l’extension continue des réseaux ferroviaires à grande vitesse et des services qui y sont associés.