Le Sud-coréen KNR décroche le contrat de conception de la LGV Marrakech-Agadir

Al Boraq. La LGV la plus rapide d'Afrique et du monde arabe. 

Al Boraq. La LGV la plus rapide d'Afrique et du monde arabe.  . DR

Un consortium mené par la Korean National Railway (KNR), a remporté auprès de l’Office national des chemins de fer (ONCF) le contrat de conception de la future ligne à grande vitesse qui reliera Marrakech à Agadir, pour un montant de près de 32 millions de dollars.

Le 14/03/2022 à 13h10

Du nouveau pour le projet de LGV Marrakech-Agadir. La KNR (Korean National Railway), groupe sud-coréen de construction et de gestion de chemins de fer, a décroché un contrat de 10 milliards de wons (soit l’équivalent de près 32 millions de dollars) auprès de l’ONCF «pour fournir des services de conception de base et détaillés pour la troisième section de la ligne à grande vitesse reliant Marrakech à Agadir sur une distance de 230 km, rapporte le site d’informations spécialisé International Railway Journal.

Le consortium dirigé par KNR comprend également la société coréenne Dohwa Engineering et à un partenaire local, précise ce même site, précisant que le groupe sud-coréen a «surmonté la concurrence des sociétés d'ingénierie françaises», déjà actives sur le marché marocain de la grande vitesse. «Les travaux sur le projet commenceront le mois prochain», a précisé la publication.

Il s'agit du premier contrat remporté par KNR pour des travaux de lignes à grande vitesse en Afrique. «L'attribution de ce projet a été l'occasion d'informer le monde que la Corée dispose de la technologie pour exporter des conceptions ferroviaires à grande vitesse», a déclaré à cette occasion Kim Han-young, président de KNR.

Ce contrat de conception constitue une nouvelle étape vers la concrétisation de la voie ferrée reliant Marrakech et Agadir, dont la réalisation est érigée au rang priorités par l'Office national des chemins de fer (ONCF).

Le 18 janvier dernier, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil indiquait lors d'une séance de questions orales à la Chambre des représentants, que l'ONCF avait réalisé diverses études préliminaires liées au projet, dont l'étude des travaux d'infrastructure et de génie civil ainsi que les travaux de relevé topographique.

Le ministre soulignait également que ce projet requérait la mobilisation de crédits financiers d'une valeur de près de 50 milliards de dirhams, ajoutant que la programmation du projet était tributaire de la recherche de solutions appropriées pour le financer, à travers les efforts concertés de toutes les parties prenantes.

Par Nisrine Zaoui
Le 14/03/2022 à 13h10