Maroc-Israël: progression de 110% des échanges commerciaux à fin mai 2023

Les échanges commerciaux entre le Maroc et Israël se sont chiffrés à 33,4 millions de dollars sur les cinq premiers mois de l’année, soit une augmentation de 110,06% par rapport à la même période de l’année précédente, indique le think tank américain The Abraham Accords Peace Institute (AAPI) dans sa dernière newsletter, reprenant les chiffres du Bureau central israélien des statistiques.

Les derniers chiffres publiés par ce dernier concernent le mois de mai écoulé, durant lequel les échanges entre les deux pays se sont élevés à 4,6 millions de dollars, en hausse de 4,55% par rapport à mai 2022, marquant ainsi un certain tassement.

Léger tassement en mai

À titre de comparaison, le commerce entre Israël et les Émirats arabes unis a connu une augmentation de 47,94% en mai 2023, à une valeur de 298,4 millions de dollars. Plus modestes, à un volume de 25,6 millions de dollars, les échanges avec l’Égypte ont tout de même connu une évolution positive de 1,99%. Ce n’est pas le cas pour les échanges avec le Bahreïn et la Jordanie. À fin mai 2023, ceux-ci ont respectivement régressé de 66,67% (à 400.000 dollars) et de 19,33% (à 43,4 millions).

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Pour rappel, le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et Israël s’est élevé à environ 180 millions de dollars en 2022, en augmentation de 160% par rapport à l’exercice 2020.

Un accord de libre-échange en perspective?

Le total des exportations israéliennes vers le Maroc était d’environ 40 millions, portant principalement sur les produits chimiques (43%), les machines (19%) et les produits de transport (15%). Le Maroc a, de son côté, exporté vers Israël en 2022 un total de 140 millions de dollars, notamment des produits textiles (59%), des produits frais et des produits alimentaires (36%).

Dans cette perspective, un accord de libre-échange entre Rabat et Tel-Aviv est vivement anticipé par les professionnels. Un tel mécanisme serait un véritable stimulant pour les échanges commerciaux et jouerait un rôle de catalyseur économique pour les deux pays.