Le Maroc poursuit ses efforts visant à promouvoir les principes d’intégrité, de transparence et de lutte contre la corruption. Après l’adoption d’une série de réformes réglementaires, dont notamment le renforcement des prérogatives de l’INPPLC en mai dernier, place désormais au volet transparence et accès à l’information, qui prévoit le lancement d’un portail national de l’intégrité.
La création de cette plateforme en ligne est sur de bons rails. En effet, l’appel d’offres lancé en début d’année 2021 par l’INPPLC pour la réalisation d’une étude pour le développement de ce portail vient d’être attribué, ce lundi 27 septembre 2021, pour un montant de plus de 500.000 dirhams.
Lire aussi : Vidéo. Grand Format. Avec ses nouveaux pouvoirs d’enquête, comment Bachir Rachdi entend-il combattre la corruption?
Ce portail, une fois opérationnel, permettra à toutes les parties prenantes (citoyens, entreprises, chercheurs, organisation internationales, etc.) d’accéder aux rapports, études et informations concernant le domaine de la probité et de la lutte contre la corruption au Maroc et d’être au fait des actions menées par l’Instance nationale de probité, ainsi que celles déployés par ses partenaires dans ce domaine.
La plateforme comprendra plusieurs espaces, dont un dédié à la documentation (textes juridiques, procédures et démarches administratives, rapports, études, guides, conventions, etc.) et un autre dédié aux statistiques nationales et internationales publiées par l’INPPLC ou par ses partenaires dans le domaine. Un espace permettant aux citoyens de déposer leurs plaintes relatives à la corruption est également prévu.
Selon le site du gouvernement ouvert au Maroc, le lancement officiel de ce portail national de l’intégrité est prévu au cours du premier semestre de 2022.