L’Observatoire du BTP s'apprête à voir le jour

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Revue de presseKiosque360. L’Observatoire du BTP devrait voir le jour en 2018. De quoi redonner le sourire aux professionnels du secteur qui réclament, depuis des années, le droit de prendre connaissance des chiffres et autres informations utiles à leur travail. Le point.

Le 13/12/2017 à 23h05

2018 s'annonce comme l'année de l'apparition de l’Observatoire du BTP, prévu dans le contrat-programme du secteur remontant à 2004, comme l’annonce Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 14 décembre. Ce chantier si attendu est intégré au contrat-programme du BTP 2018-2022, qui sera signé très prochainement entre les professionnels du secteur et le ministère de l’Equipement et du Transport. Par ailleurs, le quotidien annonce la prochaine construction de cette entité, dont l’étude relative à la mise en place est sur le point d’être achevée. Seule la troisième phase, qui concerne l’assistance technique à fournir pour la rendre opérationnelle, serait toujours en cours.

Cet observatoire sera une plateforme d’échange et de communication. Toute information touchant de près ou de loin au BTP sera donc collectée pour permettre à l’ensemble des acteurs (Exécutif, professionnels…) de suivre les performances du secteur, souligne le journal. A terme, l’observatoire devrait couvrir plus de 70 indicateurs répartis sur plusieurs familles relevant du secteur (bâtiment, travaux publics, appareil de production, etc.).

Ces données ont longtemps été réclamées par les opérateurs, puisqu’elles permettent d’avoir une idée concrète des conditions actuelles de réalisation des chantiers et une plus grande visibilité. En effet, jusqu’à présent, les professionnels naviguaient à vue. Dorénavant, l’Observatoire les renseignera quant au nombre de bâtiments mis en vente au niveau national à un moment précis, ou encore sur les prix et les volumes de ventes.

Selon les premiers éléments ayant filtré des travaux pour la mise en place de cet Observatoire, Aujourd’hui le Maroc affirme que le modèle de gouvernance devrait, au départ, être mixte et impliquer le ministère de tutelle et la profession, avant de tendre vers un modèle d’organisme ayant un statut public-privé et organisé sous forme d’association rassemblant des représentants du département, ainsi que les associations professionnelles. A suivre.

Par Fayçal Ismaili
Le 13/12/2017 à 23h05