Ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech: l’ONCF va construire de nouvelles gares

Le train à grande vitesse Al Boraq.

Nouveau jalon vers la réalisation de la nouvelle ligne à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech. L’ONCF a lancé une consultation en vue de désigner le prestataire qui assurera le suivi environnemental et social de ce projet, qui s’étend sur une distance d’environ 431 kilomètres.

Le 25/12/2023 à 12h01

L’Office national des chemins de fer (ONCF) cherche un cabinet pour l’assister dans le suivi environnemental et social du projet de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech, y compris le hub de Casablanca. Le coût de cette prestation est estimé à 10,38 millions de dirhams.

Le prestataire est tenu d’établir un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) et de vérifier la mise en œuvre d’une série de mesures spécifiques. Il s’agit notamment du suivi de la gestion des déchets, des défrichements et reboisements, de la gestion paysagère des zones de déblais ou remblais, de la gestion des eaux souterraines et superficielles, ou encore de la gestion d’espaces écologiques sensibles.

Selon des documents consultés par Le360, l’ONCF prévoit l’extension de la LGV de Kénitra à Marrakech, en desservant Rabat, Casablanca, l’aéroport Mohammed V, le nouveau terminal de Nouaceur et enfin Marrakech, sur une distance d’environ 431 km.

En plus de la ligne ferroviaire, qui va être conçue pour une vitesse maximale de 350 km/h et une vitesse commerciale de 320 km/h, le projet inclut un programme dédié aux gares. L’ONCF va en effet construire de nouvelles gares au niveau de Casa Sud, de l’aéroport Mohammed V, du nouveau terminal de Nouaceur, du futur Grand stade de Ben Slimane et de Marrakech Palmeraie.

Quant aux gares de Rabat-Agdal, de Casa-Voyageurs, de Bouskoura et de Marrakech Ville, elles seront réaménagées pour pouvoir accueillir des trains à grande vitesse.

L’Office va également construire ou aménager une trentaine de gares sur la ligne classique, dans les zones métropolitaines de Rabat, Casablanca et Marrakech, afin d’assurer le rabattement des voyageurs vers les gares LGV et augmenter la mobilité urbaine.

Par ailleurs, le poste de commande à distance (PCD) actuel, installé à Rabat, aura également droit à une mise à niveau pour se préparer à la gestion du nouveau trafic. Il sera renforcé par un second PCD, qui prendra ses quartiers à Casablanca ou à Marrakech.

Enfin, un atelier de maintenance sera aménagé à la gare de Marrakech, et différentes zones de remisages sont prévues entre Rabat et Casablanca, puis entre Casablanca et Marrakech.

Par Ayoub Khattabi
Le 25/12/2023 à 12h01