L’exode des entreprises Tunisiennes au Maroc

Les drapeaux tunisien et marocain.

Les drapeaux tunisien et marocain. . DR

Revue de presseKiosque360. Le Maroc devient un eldorado pour les opérateurs tunisiens souhaitant diversifier leurs marchés d’implantation, le Royaume présente pour eux une meilleure opportunité de croissance.

Le 02/11/2021 à 16h20

Les opérateurs tunisiens ont, semble-t-il, fait du Maroc une priorité pour développer leur business. Dans son édition du 2 novembre, Les Inspirations ÉCO assure que la tendance se confirme de jour en jour.

Se basant sur des observations de certains cabinets d’affaires marocains, le quotidien confirme d’emblée cette tendance en assurant qu’ils sont depuis quelques semaines, de plus en plus consultés par des opérateurs tunisiens qui recherchent des opportunités de croissance au Maroc. Il assure que «ceux qui sont déjà présents sur le marché marocain cherchent à y développer leurs activités, et d’autres opérateurs tunisiens, présents notamment dans les domaines du textile et du BTP, envisagent également de s’installer au Maroc et surtout à Casablanca».

Le journal rappelle que le climat des affaires est propice au Maroc alors que la situation économique en Tunisie n'est pas au beau fixe. La complémentarité entre les deux marchés est également un élément essentiel. «De plus, ces entreprises cherchent aussi à conquérir un marché plus grand que celui domestique, dynamique en termes d’investissements privés. La présence au Maroc leur permet d’être proches de leur marché local, mais aussi de l’Europe». Le journal donne l’exemple du secteur du textile dans lequel les deux marchés (marocain et tunisien) desservent le même client qu’est l’Europe.

Les Inspirations ÉCO n’omet pas le fait qu'en Tunisie, «les opérateurs ne trouvent plus d'opportunités de croissance pour leur business, car la situation économique du pays n’est pas dans sa meilleure forme. Au point que la Banque Centrale de Tunisie, arécemment, tiré la sonnette d’alarme et réitère ses profondes préoccupations face à la situation financière actuelle qu’elle qualifie de critique».

Par Rachid Al Arbi
Le 02/11/2021 à 16h20