L’objectif de cette rencontre organisée chaque année consistait à informer les membres de la Chambre de commerce, d’industrie et de services (CCIS) de Rabat-Salé-Kénitra des détails de ce texte et à analyser le cadre macro-économique de cette loi. Le débat s’est également arrêté sur les principales mesures visant la dynamisation de l’économie nationale. À la fin, un mémorandum contenant des recommandations a été élaboré afin d’être présenté aux parties concernées.
Cette rencontre a été animée par le président de la Chambre, Hassan Sakhi, et des experts. En ouvrant la rencontre, M. Sakhi a orienté les débats sur «les principaux axes de la nouvelle loi des finances», évoquant notamment la question des impôts et des taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Fekkak Chennani, secrétaire général de l’Organisation professionnelle des comptables agréés, a pour sa part rappelé le contexte difficile dans lequel intervient le PLF 2024, après «la pandémie, la sécheresse, la guerre Russie-Ukraine ainsi que la hausse des prix des hydrocarbures».
Selon lui, la loi des finances s’articule autour de cinq objectifs, à savoir «la reconstruction post-séisme, la consolidation de l’État social, la poursuite des réformes structurantes, le maintien de l’équilibre macro-économique et la recherche de nouveaux types de recettes budgétaires». Et de souligner que le PLF 2024 a consacré 16 dispositions à la TVA.