Le nouveau business des moyens de paiement

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Revue de presseKiosque360. L’activité de gestion des moyens de paiement n’est plus un monopole des établissements bancaires. Six opérateurs ont ainsi demandé l’agrément auprès de Bank Al-Maghrib. Mais pour démarrer effectivement leurs activités, ils vont devoir patienter encore quelque temps.

Le 03/04/2017 à 23h58

La publication de deux arrêtés du ministère des Finances au Bulletin officiel n’est pas suffisante pour démarrer l’activité. Les opérateurs intéressés devront prendre leur mal en patience et attendre encore une formalité de taille: l’agrément de Bank Al-Maghrib. C’est ce qu’on peut lire dans les colonnes de L’Economiste, datée du 4 avril.

Naps, le seul opérateur disposant d’une plateforme électronique certifiée au plan national et international, devra encore adapter son business model avant de lancer l’émission de moyens de paiement électroniques. L’entreprise attend depuis plusieurs mois la publication des deux arrêtés pour diffuser ses services auprès du grand public.

Le modèle de dossier de demande d’agrément n’a été finalisé que lundi 27 mars. Selon les informations de L’Economiste, six sociétés ont déposé leur dossier. En plus de Naps, filiale de M2M, Damane Cash (BMCE Bank), M2T (Banque populaire), Wafacash (Attijari), Cash Plus et les opérateurs télécoms sont dans les starting-blocks. Il faut compter plusieurs mois avant l’obtention du feu vert de la banque centrale.

Concrètement, ces nouveaux opérateurs peuvent désormais émettre des cartes de paiement similaires à celles délivrées par les banques. La principale différence, c’est que ces cartes ne seront plus adossées à des comptes bancaires mais à des comptes de paiement. La carte permettra à son utilisateur d’effectuer toutes sortes d’opérations, comme avec une carte bancaire, mais avec plus de liberté et à moindre coût: retirer de l’argent via n’importe quel GAB, payer ses achats dans les magasins, les commerces de proximité, se renseigner sur son compte, gérer ses plafonds et ses budgets, envoyer de l’argent à une tierce personne…

Par Fayçal Ismaili
Le 03/04/2017 à 23h58