En amont de la préparation des appels d’offres, les négociations autour du financement du projet seraient déjà enclenchées avec les ministères des Transports et des Finances et tout porte à croire que le choix sera orienté en faveur de l’offre chinoise ou française, rapporte le bulletin d’informations, Maghreb Confidentiel.
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Dans le détail, Pékin s’est positionnée en coulisses via sa société publique China Railway Construction Corp (CRCC), spécialiste de la construction d’infrastructures ferroviaires. «La Chine est prête à financer la construction de la ligne en contrepartie de la signature d’un contrat de concession en Partenariat public-privé.
L’offre française est représentée par Colas Rail», poursuit la même source.
A en croire le bulletin d’information parisien, les tarifs compétitifs proposés par les Chinois risquent de rendre la tâche ardue aux Français.
Paris avait financé 51% de la première LGV reliant Tanger à Casablanca, soit 1,1 milliard d’euros sous forme de prêts du Trésor et de l’Agence française de développement (AFD).
Les Emirats arabes Unis, l’Arabie Saoudite et le Koweit y ont contribué à leur tour au financement de ce projet à hauteur de 21%.