Le déficit commercial se creuse de 57,2% à fin février 2022

Port à conteneurs. (Photo d'illustration)

Port à conteneurs. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. L’écart s’est creusé de 57,2% à fin février 2022. Le déficit commercial se creuse ainsi comme le révèle l’Office des changes, annonçant une progression plus prononcée des importations que celle des exportations. Cet article est une revue de presse du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 03/04/2022 à 19h09

D’après la note mensuelle de l’Office des changes, le déficit commercial s’est creusé de 57,2% à fin février 2022. Le deuxième mois de l’année a été marqué par une forte progression des importations encore plus prononcée que celle des exportations, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 4 avril, précisant que les achats du Maroc se sont consolidés de près de 28 milliards de dirhams à fin février, soit une hause de 37,8% comparé à la même période l’an passé.

Les importations de demi-produits ont enregistré une hausse de 8,29 milliards de dirhams en glissement annuel, soit une augmentation de 51,7%, en raison de l’accroissement des achats de l’ammoniac qui ont quadruplé, passant de 963 millions de dirhams à 2,92 milliards de dirhams.

La facture énergétique affiche également une progression spectaculaire : +81,6% comparé à la même période de l’année précédente. Elle s’est ainsi affermie de 7,11 milliards de dirhams. Une évolution «tributaire, principalement, de la hausse de 3,43 milliards de dirhams des approvisionnements en gasoils et fuel-oils due à l’élévation des prix de 64,2%», explique l’Office des changes.

Les importations alimentaires ont grimpé de 44,8%, représentant des achats additionnels de 3,99 milliards de dirhams, suite à la hausse de 96,8% des achats de blé qui ont atteint leur plus haut niveau durant les cinq dernières années.

Les exportations atteignent les 62,47 milliards de dirhams à fin février 2022, soit + 27,7% par rapport à une année plus tôt. L’Office des changes précise que «cet accroissement concerne la totalité des secteurs, essentiellement, les phosphates et dérivés, le secteur de l’agriculture et l’agroalimentaire et celui du textile et cuir». Les ventes des phosphates et dérivés ont notamment doublé à fin février 2022, se situant autour de 14,12 milliards de dirhams contre 7,25 milliards de dirhams en 2021. 

Par Fayçal Ismaili
Le 03/04/2022 à 19h09