Le coût élevé de la fuite des données pour les entreprises

Selon le premier baromètre des menaces informatiques qui pèsent le plus sur le pays, les fuites des données coûtent cher aux entreprises marocaines.. DR

Revue de presseL’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM) lance le premier baromètre des menaces informatiques qui pèsent le plus sur le pays. Voici ses conclusions. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.

Le 27/02/2024 à 21h18

L’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM) lance le premier baromètre des menaces informatiques qui pèsent le plus sur le pays. «L’ausimètre» vient ainsi de rendre ses premières conclusions. Il en ressort, d’après le magazine Challenge, que les fuites des données coûtent cher aux entreprises marocaines. Pour près du tiers (32%) des sociétés sondées, les coûts associés à ces incidents se situent principalement dans les tranches de 500.000 dirhams et plus.

«Au total, révèle le baromètre, 10 fuites de données ont été signalées en 2023, ciblant des entités marocaines opérant dans les secteurs suivants: industrie pharmaceutique, éducation, services gouvernementaux et publics, télécommunications, technologie et médias», lit-on.

Au cœur de la «faille», la numérisation des fonctions commerciales critiques qui a apporté une efficacité sans précédent, mais qui a simultanément exposé les entreprises à des menaces cybernétiques de plus en plus sophistiquées.

L’étude a révélé que la cybersécurité est devenue plus que jamais une préoccupation majeure pour les dirigeants d’entreprise, puisque 90 % des répondants de l’enquête ont identifié les risques cyber comme une priorité majeure d’atténuation au cours des 12 prochains mois. Ils accordent une priorité élevée à la protection de l’information et reconnaissent l’importance cruciale de préserver la propriété intellectuelle, la confidentialité des données des clients et la réputation de l’entreprise.

La montée exponentielle des menaces cybernétiques a propulsé la cybersécurité au premier plan des priorités organisationnelles. La prise de conscience qu’une seule violation peut infliger des dommages importants non seulement aux données sensibles, mais aussi à la réputation et à la rentabilité d’une organisation, a catalysé un changement de paradigme. «Dans les salles de réunion des comex des divers secteurs, une sensibilisation accrue à l’impératif de fortifier les infrastructures numériques contre une vague de menaces cybernétiques est perceptible. De plus, à mesure que le paysage numérique devient de plus en plus complexe, la cyber-résilience émerge comme un compagnon essentiel de la cybersécurité», lit-on encore

Selon la National Cyber Security Alliance des États-Unis, 60 % des petites entreprises victimes d’une cyberattaque font faillite dans les six mois. Dans les détails, les cyberattaques coûtent aux petites et moyennes entreprises plus de 2,2 millions de dollars par an.

Par Nabil Ouzzane
Le 27/02/2024 à 21h18

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... nôtre DGSN devrait établir des cyber-brigades sur le modèle de la gendarmerie nationale française ... assez efficaces contre la cyber criminalité type ransomware et spoof&spy, répandue chez nous ...

Les Rc à 100000 dh pénalisent les éntreprises établies génératrices de contribution fiscales, sans réellement prendre le relais ni courbe d' apprentissage et malgrés l'infiltration et le piratage dans.un environement juridique de protection intellectuelle rès doux Une copie a revoir et à axer sur l'apprentissage de métiers plutot que d'ecourager la floraison de les coquilles vides

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