La France a capté 1,17 milliard de dirhams des investissements directs marocains à fin septembre 2022

Dans sa livraison du 24 janvier, Aujourd’hui Le Maroc indique que la France a réussi à capter 1,17 milliard de dirhams du montant total des IDME qui s’élève à 4,28 milliards de dirhams sur les 9 premiers mois de 2022. Cependant, note le journal, la part de la France est en baisse par rapport à 2021, année où elle avait atteint 1,45 milliard.

Le top 3 des destinations, outre la France, est constitué des Pays-Bas et du Sénégal. En ce qui concerne les Pays-Bas, le flux des IDME ressort à 534 millions de dirhams, soit une nette amélioration par rapport à 2021 où le flux était de 38 millions de dirhams. De son côté, le Sénégal, qui vient en 3ème position, a réussi à capter un flux de 409 millions de dirhams contre 316 millions en 2021.

Aujourd’hui Le Maroc signale aussi que les investissements marocains aux Emirats arabes unis sont en amélioration, avec un flux de 408 millions de dirhams sur les 9 premiers mois de 2022, contre 237 millions en 2021.

Le Cameroun aussi n’est pas en reste, constate le quotidien qui indique que ce pays a reçu 361 millions de dirhams à fin septembre 2022, contre à peine 19 millions en 2021. Pour sa part, le Luxembourg a capté plus de 291 millions de dirhams sur la même période. Par contre, les performances au niveau du Burkina-Faso sont en repli puisque ce pays n’a réussi à capter que 276 millions de dirhams à fin 2022, contre plus de 305 millions une année auparavant.

En Côte d’Ivoire, les IDME ont atteint 253 millions de dirhams contre 1,24 milliard en 2021. Le Gabon a reçu un flux de 206 millions de dirhams. La Tunisie a capté 199 millions de dirhams contre 151 millions de pour le Nigéria. Au Mali, le flux des IDME a atteint 145 millions de dirhmas, au moment où l’Egypte a reçu 99 millions de et le Congo 84 millions.

Par secteur, l’industrie s’accapare la part du lion, avec un investissement de 1,86 milliard de dirhams contre 2,09 milliards en 2022. On note aussi un flux de 173 millions de dirhams dans l’activité immobilière et 53 millions dans le secteur de la construction.