Kemi Badenoch, secrétaire d’État britannique au Commerce: «La priorité au Maroc»

Kemi Badenoch, secrétaire d'État britannique aux Affaires et au Commerce, lors d'une intervention à la Chambre des Lords.

Kemi Badenoch, secrétaire d’État britannique aux Affaires et au Commerce, a appelé, mercredi 1er mai, au Parlement du Royaume-Uni, à donner une importance prioritaire au partenariat commercial avec le Maroc.

Le 02/05/2024 à 13h05

À une question posée par l’envoyé commercial du Royaume-Uni au Maroc, Rob Butler, sur la portée accordée par le gouvernement britannique aux échanges commerciaux avec le Maroc, Kemi Badenoch, secrétaire d’État britannique aux Affaires et au Commerce a répondu: «Je pense que nous devons continuer à donner la priorité au commerce avec le Maroc».

La secrétaire d’État, qui intervenait à la Chambre des communes au Parlement du Royaume-Uni, a au passage évoqué un épisode marquant de la coopération entre le Maroc et le Royaume-Uni. «Je me souviens que lorsque nous avions une pénurie de tomates en Europe occidentale, le Maroc était l’un des pays où les approvisionnements étaient les moins coûteux, et nous étions en mesure de baisser les droits de douane sur des produits comme celui-là lorsqu’il y avait des pénuries qui affectaient toute l’Europe, et pas seulement le Royaume-Uni», a-t-elle rappelé.

«Le fait de pouvoir avoir notre propre politique commerciale indépendante offre une telle flexibilité», s’est-elle félicitée, rendant, dans le même contexte, hommage à Rob Butler «pour le travail qu’il accomplit en tant qu’envoyé commercial au Maroc». Ce dernier avait auparavant exprimé sa satisfaction quant à la dynamique de coopération entre les deux royaumes dans ce domaine.

«Les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et le Maroc n’ont cessé de croître depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association entre les deux pays», s’est réjoui Rob Butler, signalant que le mois dernier, «un consortium britannique a remporté l’appel d’offres pour la conception du Stade de Casablanca, qui sera construit pour la Coupe du monde 2030».

«Ce sera le deuxième plus grand stade au monde en termes de nombre de places. Et c’est grâce au Brexit que nous pouvons conclure ces accords commerciaux bilatéraux qui apportent de réels avantages aux entreprises britanniques», a-t-il poursuivi.

Par Saad Bouzrou
Le 02/05/2024 à 13h05