Investissements: priorité aux infrastructures

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Revue de presseKiosque360. La commission des investissements vient d'approuver 28 projets pour près de 23 milliards de dirhams. Près de la moitié porte sur le transport et les infrastructures. L’essentiel des projets est concentré à Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra.

Le 28/03/2019 à 22h34

Le secteur des transports et infrastructures se taille la part du lion dans les 28 conventions signées mercredi dernier par la commission d’investissements pour un montant global avoisinant les 23 milliards de dirhams. Des projets qui, comme le rapporte L’Economiste dans son édition du jour, vont permettre la création de 4.346 emplois directs et 7.934 emplois indirects. Le secteur totalise à lui seul près de la moitié du montant des investissements (9,64 milliards de dirhams). Les télécommunications suivent avec 4,37 milliards de dirhams, puis le tourisme et loisirs avec 4,03 milliards. L’industrie est, quant à elle, reléguée à la 4e position avec à peine 12% des investissements (2,77 milliards de dirhams), alors qu’elle «dominait les projets approuvés au cours des 2 réunions tenues par la Commission nationale des investissements, avec 21,55 milliards de dirhams», rappelle le quotidien.

Toutefois, souligne le journal, le secteur reste le principal pourvoyeur d’emplois directs. «Le nombre de postes qui devront être créés grâce à ces projets s’élève à 1.654. Les investissements prévus dans le tourisme et loisirs permettront, eux, de générer 1.132 nouveaux emplois, suivi du secteur de la santé (839). Le reste est partagé entre les projets de transport, de télécommunications, d’enseignement et d’énergie», écrit L’Economiste.

Le principal des créations est réalisé d’abord dans la région de Casablanca-Settat puis dans celle de Fès-Meknès. Rabat-Salé-Kénitra n’est que troisième. Le classement en termes d’investissements approuvés est quelque peu différent. On retrouve toujours Casablanca-Settat en tête avec 40% des projets (9,28 milliards de dirhams). La région de Rabat-Salé-Kénitra va nécessiter 5,27 milliards de dirhams, alors que celle de Fès-Meknès mobilisera 1,29 milliard d’investissement. Le journal précise qu’une enveloppe de 5,27 milliards de dirhams sera dédiée à la réalisation d’investissements couvrant plusieurs régions.

Sans surprise, les investisseurs nationaux concentrent 60% des projets approuvés, avec 13,85 milliards de dirhams, en raison des «grands chantiers relevant des secteurs du transport, des infrastructures et du tourisme». Les joint-ventures portant notamment sur des projets industriels, de santé et de télécommunications représentent 31% du montant global, soit 7,12 milliards de dirhams.

Par Rachid Al Arbi
Le 28/03/2019 à 22h34