Infrastructures: le budget de l’État consacré au transport et à la logistique, en hausse conséquente

Pont Mohammed VI, dans la vallée du Bouregreg.. Le360 : Adil Gadrouz

Revue de pressePour les transports et la logistique, l’année 2024 sera caractérisée par un plan d’action qualifié «d’ambitieux». Dans le Projet de loi de finances pour l’exercice 2024, le budget de l’État qui lui est consacré est en hausse de 43%, comparativement à l’année en cours. Une revue de presse de La Vie Éco.

Le 31/10/2023 à 19h23

L’an prochain sera celui de la poursuite, ou de l’initiation, de grands travaux d’infrastructures. Pour l’exercice 2024, le budget du département du Transport et de la Logistique a donc été revu à la hausse de manière conséquente.

Il s’agit là d’un bond de 43%, indique La Vie Éco: «selon les chiffres annoncés par le ministre, Mohamed Abdeljalil, il s’agira de la mobilisation d’une enveloppe de 10,6 milliards de dirhams, contre 7,6 milliards pour l’année budgétaire 2023».

Le transport ferroviaire se verra allouer un budget de 6,1 milliards de dirhams, le transport aérien aura droit à une enveloppe budgétaire de 3,2 milliards de dirhams, et les transports routiers et la sécurité routière se verront injecter près de 876 millions de dirhams.

Quant au budget alloué à la Logistique, il devra plafonner à 310 millions de dirhams, alors que celui réservé aux transports maritimes sera de 26 millions de dirhams.

Une enveloppe budgétaire de 58 millions de dirhams sera quant à elle consacrée aux secteurs transverses.

«Le plan d’action 2024 compte bien des projets d’importance. A titre d’exemple, et en conformité avec les termes de la convention signée entre l’Etat et l’ONCF, les opérations y afférentes mobiliseront une enveloppe estimée à 1,5 milliard de dirhams», explique La Vie Éco.

L’exercice budgétaire en préparation sera donc marqué par la poursuite et la finalisation d’études préliminaires, ainsi que de premières acquisitions immobilières, en lien avec l’extension des lignes à grande vitesse vers Marrakech et Agadir.

Autre important chantier: l’augmentation des capacités d’accueil des aéroports du Royaume. En projet, «la réalisation d’études techniques et architecturales pour plusieurs infrastructures aéroportuaires, dont [l’aéroport de] Marrakech-Ménara, dont la capacité devra atteindre 11,5 millions de passagers, [mais aussi celui d’] Agadir Al-Massira (4,4 millions), [et celui de] Tanger-Ibn Battouta (3,2 millions)», explique La Vie Éco.

Objet de ces dispositions budgétaires: préparer les ambitions touristiques du Royaume, dans la perspective des grands événements que le pays s’apprête à accueillir.

Par Nabil Ouzzane
Le 31/10/2023 à 19h23