Hôtellerie au Maroc: peut mieux faire

Brahim Taougar Le360

L’Association nationale des investisseurs touristiques a organisé, ce vendredi 24 avril, à Casablanca, un workshop pour présenter les résultats du Baromètre de l’hôtellerie au Maroc. Rabat et Casablanca figurent parmi les villes les plus rentables.

Le 25/04/2015 à 15h52

L’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT), en collaboration avec In Extenso-Deloitte et STR Global a organisé, le 24 avril à Casablanca, un workshop sous le thème «Baromètre de l’hôtellerie: indicateurs clés et performances 2014 de l’hôtellerie au Maroc». Animé par Sophie Colvin, Business Development Executive à STR Global, et Philipe Gauguier, associé, co-directeur du Département Conseil Tourisme, Culture et Hôtellerie de In Extenso et membre de Deloitte, cet atelier intervient dans le cadre du partenariat entre l’ANIT et In Extenso-Deloitte.

Outil stratégique, le Baromètre de l’hôtellerie a pour vocation de compléter le dispositif de veille et de statistiques du secteur touristique. Il offre une meilleure lisibilité du marché et permet, ainsi, de faire du Maroc une destination aussi attractive pour les investisseurs que pour les visiteurs.

Des résultats globalement satisfaisants pour 2014! De janvier à décembre 2014, Rabat et Casablanca ont généré la plus importante RMC (recette moyenne par chambre) quel que soit le segment, avec 1.618 DH sur le haut de gamme et luxe, 812 DH sur le milieu de gamme et 584 DH sur l’économique. Les RMC les plus importantes sont ensuite enregistrées respectivement à Marrakech et Agadir.

Quant au RevPar (qui sous-entend des niveaux de rentabilité hôtelière), Rabat et Casablanca se positionnent en tête, suivies à nouveau de Marrakech et d’Agadir. La croissance la plus élevée est toutefois enregistrée à Marrakech avec + 9,3% sur le haut de gamme et luxe, + 11,8% sur le milieu de gamme et + 1,7% sur l’économique.Sur la même période, le taux d’occupation est le plus élevé à Agadir, atteignant 74,5% sur le milieu de gamme à luxe et 71,9 % sur l’économique. Rabat-Casablanca arrive en seconde position, suivie de Marrakech.Enfin, même si les performances affichées sont en évolution pour le Maroc, il n’en reste pas moins qu’elles restent en deçà des attentes des investisseurs.

Par Rania Laabid
Le 25/04/2015 à 15h52