Grosses expectatives sur le retour des pluies

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Revue de presseKiosque360. Si les précipitations attendues à partir de ce vendredi se généralisent sur le territoire, leur impact sera déterminant sur les barrages et les pâturages. Cela permettra aussi d’intensifier les cultures printanières.

Le 04/01/2018 à 23h30

De retour, dès ce vendredi, des précipitations ne manquera pas d’avoir un impact positif même si la production céréalière semble être compromise dans les zones pluviales.

C’est la prévision que fait L’Economiste dans son édition de ce 5 janvier. Pour le journal, «l’espoir renaît quant à l’amélioration des réserves des barrages et du couvert végétal». De quoi «stimuler l’intérêt pour les cultures de printemps, le maraîchage et les fourrages pour le bétail» qui représentent plus des deux tiers de la production intérieure brute agricole.

En attendant, le spectre de l’«année agricole blanche» inquiète les opérateurs économiques. Il faut dire, comme le constate le journal, que la cote d’alerte a été est atteinte dans de nombreuses régions où le retard de pluies a fait suite aux chaleurs excessives de l’été. Il illustre cela par la production d’olives qui, en dépit d’un niveau record (1,4 million de tonnes), a été faible en rendement d’huile. Idem pour les primeurs et les agrumes qui ont été impactés par les changements climatiques (fortes températures suivies de la vague de froid). Et ce constat est valable même pour les cultures dans des périmètres irrigués.

Pour anticiper le stress hydrique qui pointe son nez, «les gestionnaires de la ressource hydrique font preuve de prudence, via la réduction du nombre et de la durée des irrigations».

Le quotidien évoque également la situation critique des réserves des barrages à usage agricole. «Bin El Ouidane qui dessert la zone des Doukkala et une partie de Béni-Mellal, sa retenue théorique est à moins de 18% à la date du 4 janvier contre 44,8% l’année passée. L’autre grand barrage, Al Massira, dont la capacité est estimée à 2,7 milliards de m3 affiche un taux de remplissage de 18,1% au lieu de 42,8% au 4 janvier 2017», explique le journal. Les deux barrages subissent une forte pression compte tenu des cultures arboricoles, maraîchères et industrielles qui sont pratiquées dans leurs périmètres respectifs.

A l’exception de ces deux barrages, les autres retenues affichent une chute de leur réserve. Cela peut rapidement s’inverser si les précipitations s’installent et se généralisent à l’ensemble du pays. Il n’empêche que l’Etat anticipe déjà un plan d’aide à l’élevage qui pèse pour 30% dans la production intérieure brute agricole. Et cela commence par l’approvisionnement du pays en orge, notamment.

Par Rachid Al Arbi
Le 04/01/2018 à 23h30