Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, et Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences, ont assisté ce mardi 1er octobre à la cérémonie de signature de la convention relative à la création d’un directoire consultatif industriel, réunissant académiciens et dirigeants d’entreprises industrielles, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile.
Cette cérémonie a eu lieu dans le cadre du 1er forum «Académie-co-industriel», qui se tient les 1er et 2 octobre dans les locaux de l’École nationale supérieure des arts et métiers (ENSAM) à Rabat. Organisé en partenariat avec l’Université Mohammed V de Rabat (UM5-R) et la Chambre de commerce, d’industrie et des services (CCIS) de la région Rabat-Salé-Kénitra, l’évènement avait pour thème: «L’innovation au service du développement: quelle joint-venture académico-industrielle?».
Ce forum «jette les ponts entre l’université et le monde du travail, pour encourager les signataires de l’accord à investir plus dans le recrutement des jeunes lauréats de cette école et de l’ensemble des universités», a affirmé Younes Sekkouri.
Ces conventions ont été paraphées par Samir Belfkih, directeur de l’ENSAM, Taoufik Moucharaf, secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, Naoufal Lahlou, président de la Fédération marocaine des industries de la santé, et les responsables de plusieurs entreprises.
Ce partenariat va «permettre d’aligner les besoins sur le marché du travail et les formations dispensées dans les diverses institutions», a expliqué le ministre de l’Emploi, qui estime «fondamental d’associer les entreprises et la formation pour garantir des taux d’emploi et de recrutement appréciables», tout en rappelant que les 2.500 centres de la formation professionnelle du pays atteignent des taux d’intégration de 80% de leurs diplômés.
De son côté, Abdellatif Miraoui a plaidé pour la valorisation du capital humain et son renforcement, insistant sur la nécessité «d’anticiper les transformations et relever, via des technologies comme l’intelligence artificielle, les défis de l’eau, de l’énergie et du développement durable. Ces problématiques sont autant d’opportunités pour attirer des investisseurs sur le plan national», a conclu le ministre.