La destination Marrakech retrouve le sourire et affiche complet ou presque. Impossible de trouver une chambre pour cette semaine dans la cité ocre, indique le quotidien L’Economiste dans sa livraison du mardi 28 mai. «Les hôtels font le plein tout comme ils l’avaient fait lors des assemblées de la Banque mondiale et du FMI. Et c’est de nouveau l’événementiel qui occupe les lits de la cité ocre», lit-on.
Notons, entre autres, le Gitex qui démarre le 29 pour trois jours, déployé sur 85.000 m2 sur l’esplanade Bab jdid. Cet événement mobilise également une capacité hôtelière de la ville ocre qui permet d’accueillir les 50.000 visiteurs acheteurs, les exposants (1.800), les 550 délégations ministérielles. En parallèle à l’événement de Bab Jdid, des conférences et des conventions sont organisées dans plusieurs hôtels de la ville. Les établissements hôteliers en sont ravis.
«Le Gitex, tout comme le Forum BTP organisé du 29 mai au 1er juin 2024, permettent à la ville d’atteindre des taux de remplissage très importants et surtout de confirmer sa vocation de ville de Mice (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions)», souligne L’Economiste.
Ce segment avait enregistré un net recul durant le Covid en raison des annulations des rassemblements. Depuis la fin de la pandémie, il reprend de plus belle. Le Mice associe, d’une part, l’hébergement, le transfert, les loisirs et, d’autre part, une fonction professionnelle ou sociale (prospection clientèle, négociations, séminaires, formations…).
De par ses effets induits dans l’économie locale, le segment de l’incentive est véritablement porteur pour une destination touristique. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les professionnels ne cessent de réclamer un palais des congrès/parc d’exposition à Cherifia.
«Le site existe. D’après les professionnels, l’investissement consacré au palais des expositions pourra rapidement être rentabilisé. Mais le projet accuse un grand retard au démarrage. Entre-temps, des événements comme le Gitex ou les assemblées de la BM et du FMI sont montés dans des structures démontables», déplore le quotidien.