Flexibilité du dirham: Nadia Fettah Alaoui exclut un passage à court terme à la prochaine étape de la réforme

Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'Économie et des finances, lors d'une séance plénière consacrée à la présentation du PLF 2023.

Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'Économie et des Finances.

Alors que le dernier élargissement de la bande de fluctuation du dirham date de 2020, les autorités marocaines refusent à ce jour le passage à la prochaine étape de la réforme du régime de change. Pour la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, le Royaume évoluera «en douceur» vers un régime plus flexible lorsque «les conditions le permettront».

Le 25/04/2023 à 14h18

Après avoir élargi à deux reprises la bande de fluctuation du dirham dans le cadre de la réforme du régime de change du Maroc, entamée en 2018, le passage à la prochaine étape n’est toujours pas à l’ordre du jour. Dans une déclaration à Reuters, en marge de la 13ème édition de la City Week Finance Conference à Londres, la ministre de l’Économie et des Finances Nadia Fettah Alaoui a assuré que le Maroc ne prévoit pas d’élargir la bande de fluctuation du dirham à court terme.

Le dernier élargissement de la bande de fluctuation du dirham à +/- 5% a eu lieu en mars 2020, par rapport au cours central fixé par Bank Al-Maghrib sur la base d’un panier de devises composé à 60% de l’euro et à 40% du dollar américain. Depuis, aucun changement n’a été acté malgré les recommandations du Fonds monétaire international (FMI).

«Malgré toute la volatilité (des marchés) que nous avons connue en 2022, la monnaie est restée à ce niveau de 5%, je pense donc que nous ne changerons pas de rythme (...) Il y a des problèmes partout dans le monde et jusqu’à présent les 5% sont largement suffisants pour évoluer en douceur vers un régime plus flexible, lorsque les conditions le permettront», a souligné la ministre.

Pour ce qui est de l’inflation, qui a atteint 8,2% à fin mars 2023, selon les dernières statistiques du Haut-Commissariat au Plan (HCP), la ministre de l’Économie a noté que les mesures gouvernementales «ciblées» ont permis d’éviter trois points supplémentaires qui auraient eu un impact significatif sur la population.

Par Safae Hadri
Le 25/04/2023 à 14h18

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Il faut savoir que si le Maroc adhère à la monnaie coloniale française, il sera privé de la moitié de ses réserves de change qui iront directement dans les coffres de la Banque de France 🇨🇵, ce qui explique l'extrême misère des pays d'Afrique de l'ouest. Et l'autre moitié de nos réserves iront dans les coffres de la BCEAO, qui est contrôlée par la France également. Cette BCEAO a gelé les avoirs du Mali et interdit toute transaction, alors que c'est l'argent des Maliens !!! Imaginez l'humiliation suprême si ils font ça au Maroc ! Le Maroc ne doit JAMAIS abandonné le dirham sinon c'est la ruine et l'asservissement. Aujourd'hui le dirham est très solide, et symbole de notre HISTOIRE SÉCULAIRE 🇲🇦💪

Bonne nouvelle, j'ai énormément apprécié, de même que la quasi totalité des Marocains résidents à l'Etranger ,la décision du Maroc de reconsidérer sa demande d'adhésion à la cedeao, qui est contrôlée par le Trésor public français 🇨🇵, qui ponctionne 50 % des réserves de change de cette zone monétaire, la plus pauvre et instable de la planète. Si le Maroc adhère à cette monnaie coloniale française, il devra payer chaque année des centaines de milliards de dirhams pour renflouer les banques et les États faillis de la zone. En cas de faillite, le système bancaire et financier s'écroule comme on l'a vu avec la crise grecque, n'eût été le sauvetage au coût de 1600 milliards d'euros !!! Le Maroc doit absolument garder sa monnaie pour toujours, sinon il sera contrôlé par ses ennemis

Il faut savoir que si le Maroc adhère à la monnaie coloniale française, il sera privé de la moitié de ses réserves de change qui iront directement dans les coffres de la Banque de France 🇨🇵, ce qui explique l'extrême misère des pays d'Afrique de l'ouest. Et l'autre moitié de nos réserves iront dans les coffres de la BCEAO, qui est contrôlée par la France également. Cette BCEAO a gelé les avoirs du Mali et interdit toute transaction, alors que c'est l'argent des Maliens !!! Imaginez l'humiliation suprême si ils font ça au Maroc ! Le Maroc ne doit JAMAIS abandonné le dirham sinon c'est la ruine et l'asservissement. Aujourd'hui le dirham est très solide, et symbole de notre HISTOIRE SÉCULAIRE 🇲🇦💪, et heureusement qu'on s'est rendu compte du piège des ennemis du Maroc

Bonne nouvelle, j'ai énormément apprécié, de même que la quasi totalité des Marocains résidents à l'Etranger ,la décision du Maroc de reconsidérer sa demande d'adhésion à la cedeao, qui est contrôlée par le Trésor public français 🇨🇵, qui ponctionne 50 % des réserves de change de cette zone monétaire, la plus pauvre et instable de la planète. Si le Maroc adhère à cette monnaie coloniale française, il devra payer chaque année des centaines de milliards de dirhams pour renflouer les banques et les États faillis de la zone. En cas de faillite, le système bancaire et financier s'écroule comme on l'a vu avec la crise grecque, n'eût été le sauvetage au coût de 1600 milliards d'euros !!! Le Maroc doit absolument garder sa monnaie pour toujours, sinon il sera contrôlé par ses ennemis.

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