Cette conférence a été l’occasion d’aborder les opportunités et les défis liés aux différents programmes inscrits dans la stratégie de la transition énergétique du Maroc, ainsi qu’aux évolutions du cadre réglementaire et aux modes de financement de cette transition. Au menu de la conférence figurent trois panels intitulés: «Les opportunités et programmes de la transition bas-carbone au Maroc», «Le cadre réglementaire de la transition énergétique: évolutions et défis» et «Le financement de la transition bas-carbone au Maroc et programmes d’investissement».
Durant son intervention, Loïc Jaegert-Huber, directeur régional d’Engie North Africa, a mis l’accent sur les partenariats durables établis avec les acteurs locaux pour répondre de manière proactive aux besoins croissants du marché de l’énergie. «Présents au Maroc depuis plus de 100 ans, nous collaborons étroitement avec des partenaires locaux, tels que Nareva, sur des projets renouvelables emblématiques comme le parc éolien de Tarfaya, le plus grand d’Afrique en opération, et l’usine de dessalement couplée à l’éolien de Dakhla», a-t-il déclaré.
Produire 80 gigawatts d’énergie renouvelable dans le monde d’ici 2030
«Les équipes d’Engie en Afrique du Nord sont pleinement investies dans la conception et le développement de solutions novatrices, afin de relever les nouveaux défis énergétiques, réglementaires, environnementaux et sociaux du Royaume», affirme Loïc Jaegert-Huber.
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Le dirigeant d’Engie North Africa a également déclaré que la feuille de route du groupe repose sur plusieurs piliers clés. Premièrement, accélérer le développement des énergies renouvelables, principalement solaire et éolienne, avec comme objectif une capacité de production de 80 gigawatts (GW) dans le monde d’ici 2030, via une augmentation moyenne de 4 GW/an dès 2025, et de 6 GW/an à partir de 2026.
Le deuxième pilier concerne le développement de l’hydrogène vert. «L’hydrogène vert et ses e-molécules dérivées pourraient jouer un rôle majeur dans la décarbonation… Il y a également l’hydrogène naturel, que l’on trouve directement dans le sous-sol, particulièrement prometteur, notamment au Maroc. Engie et l’ONHYM travaillent activement sur le sujet», a précisé Loïc Jaegert-Huber.
Ce dernier a également salué la stratégie bas-carbone du Maroc à l’horizon 2050, notant que le Royaume a franchi une étape significative en adhérant à une alliance internationale visant à abandonner progressivement l’utilisation du charbon au profit d’alternatives respectueuses de l’environnement.