«Nous avons commencé par une hausse de budget de 22 milliards de dirhams pour atteindre 45 milliards de dirhams comme augmentation des salaires au profit de 1,2 million de fonctionnaires», que compte l’administration publique, a ajouté le porte-parole lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
Il commentait l’adoption aujourd’hui par le conseil de gouvernement d’une série de décrets liés à la réforme des statuts et la hausse des salaires de divers corps de personnels, en particulier celui des fonctionnaires des finances.
Il faut rappeler que le département des finances est chargé de la collecte des impôts. «Le chapitre à retenir dans ces augmentations, c’est le saut réalisé par le salaire minimum net d’un fonctionnaire, qui est passé de 3.000 dirhams à 4.500 dirhams, soit une hausse de 50%», s’est-il félicité. Il est également prévu de procéder à la révision de l’impôt sur le revenu à partir, selon lui, de l’an prochain.
Lire aussi : Hausse du SMIG et des salaires des fonctionnaires: un coût important pour un faible impact
L’amélioration des salaires a touché «les fonctionnaires de nombreux secteurs de l’administration publique», dont ceux de l’éducation nationale, de la santé et de l’enseignement supérieur. Mustapha Baïtas a cité dans ce sens la hausse des salaires de 1.000 dirhams que le gouvernement a décidée en avril dernier d’accorder en deux tranches de 500 dirhams, dont l’une à partir de la fin de juillet 2024.
