Dépenses publiques: voici les principales orientations pour la période 2023-2025

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Revue de presseKiosque360. Le rapport d’exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal relatif au Projet de loi de finances (PLF) pour l’année budgétaire 2023 montre que l’Etat veut serrer la vis en termes de dépenses publiques. Cet article est une revue de presse du journal Aujourd’hui Le Maroc.

Le 08/09/2022 à 20h39

L’exécution du budget 2023 est guidée par des choix stratégiques et un contexte économique international en mutation, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Le quotidien s’intéresse en effet au rapport d’exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal relevant du Projet de loi de finances (PLF) pour l’année budgétaire 2023.

«Le budget 2023 intervient après trois années de crise sans précédent sur le plan budgétaire qui ont entraîné des dépenses massives de soutien à l’économie, au regard de la riposte à la crise sanitaire de la Covid-19, d’une part, et de l’envolée des prix des matières premières et énergétiques, d’autre part, exacerbées par le conflit entre la Russie et l’Ukraine ainsi que par une sécheresse», explique la même source.

Notons qu’en termes de perspectives, ce PLF table sur une croissance de 4,5% en 2023, après 1,5% en 2022, tout en tenant compte des éléments d’incertitude qui caractérisent la conjoncture internationale. A l’horizon 2025, les projections tablent sur une poursuite du dynamisme de l’activité économique nationale avec une croissance de 3,8%.

Aujourd’hui Le Maroc précise que les principales orientations pour la période 2023-2025 sont axées sur trois composantes majeures. «La première s’appuie sur des propositions de postes budgétaires dans la limite de l’indispensable afin de garantir la continuité et le bon fonctionnement des services, tout en œuvrant à exploiter le potentiel lié au redéploiement des postes budgétaires pour couvrir le déficit au niveau territorial et sectoriel», indique le rapport.

Le quotidien poursuit en faisant remarquer que le deuxième axe se base sur la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’administration, et que le troisième axe porte sur l’amélioration de l’efficacité de l’investissement. Le gouvernement entend aussi donner la priorité aux recours à des mécanismes de financement innovants. «Cet aspect couvre ainsi la mise en œuvre de partenariat public-privé et la réduction des subventions d’investissement pour les établissements et entreprises publics ainsi que la programmation des investissements en prenant en compte la mise en conformité de la situation légale du foncier qui les concerne», précise le journal. Le rapport montre qu’en dépit d’un contexte international tumultueux et des fortes tensions sur les chaînes d’approvisionnement et sur les produits de base, les perspectives économiques restent dans le vert.

Par Ismail Benbaba
Le 08/09/2022 à 20h39