Avec son plan de relance sur la période 2021-2023, et sa stratégie bas-carbone à l'horizon 2050, le Maroc s’oriente résolument vers l’économie verte, ambitionnant ainsi de développer une industrie nationale innovante, décarbonée, et compétitive.
Citée dans le rapport annuel 2021-2022 des jeunes leaders mondiaux du Forum économique mondial, Sanae Lahlou, représentante-pays de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) au Maroc, indique que c'est son actuelle position dans cet organisme onusien qui lui a permis de réaliser pleinement ce qui a fait du Maroc un producteur d'énergie verte de classe mondiale.
Celle qui a été nommée parmi les Young Global Leaders (YGL) du World Economic Forum de l'année 2021 cite les atouts du Maroc pour faire de l’énergie un levier d’attractivité et de développement, dans la perspective d’enclencher un véritable choc de compétitivité. Il s’agit notamment de sa planification à long terme, sa gouvernance claire et sa décision de baisser le coût des kilowatts produits à partir d'énergies renouvelables.
Lire aussi : ONEE: 37% de l’électricité produite en 2021 provient d'énergies renouvelables
Rappelons que les performances du Maroc sont tirées par son engagement dans les énergies renouvelables. Le pays a considérablement augmenté la part des énergies renouvelables au cours des dix dernières années, en développant de nouvelles capacités.
Cet engagement s’est concrétisé à travers la mise en place, dès 2014, de la loi-cadre n°99.12 portant la Charte nationale de l’environnement et de développement durable, et l’élaboration de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD), qui émane d'une volonté royale, est porteuse d'un projet de société. Cette stratégie a été élaborée en visant à accélérer la transition vers une économie verte et inclusive d’ici 2030, d’après la stratégie bas-carbone du Royaume, à l'horizon 2050.
Enfin, les ambitions du Nouveau modèle de développement (NMD) placent l’énergie comme étant un levier d’attractivité et de développement, dans la perspective d’enclencher un véritable choc de compétitivité, autour de critères fondés sur les prix et les différents modes de production bas-carbone.
Une telle approche permettra, par ailleurs, d'assurer la sécurité énergétique du Royaume (tant en volumes qu'en prix), et d'en faire un acteur mondial en ce qui concerne non seulement la durabilité, mais aussi la production d'énergies renouvelables. Une impulsion forte doit à cet égard être impulsée en ce qui concerne la R&D, de même que la production à une échelle industrielle d'équipements permettant la production énergétique.
- rapport.pdf