Covid-19: le tourisme, secteur sinistré: pas de reprise avant avril 2021 (Document)

La place Jamaa el Fna à Marrakech, d'habitude très fréquentée par les touristes, est vide depuis la mise en place de l'état d'urgence sanitaire.

La place Jamaa el Fna à Marrakech, d'habitude très fréquentée par les touristes, est vide depuis la mise en place de l'état d'urgence sanitaire. . DR

Selon une étude menée par la Confédération nationale du tourisme (CNT), le manque à gagner des recettes touristiques en devises pour la période 2020-2022 est estimé à 138 milliards de dirhams. La CNT propose un plan de relance qui nécessitera un budget de 1,7 milliard de dirhams.

Le 22/04/2020 à 14h34

Les professionnels du tourisme traversent une crise sans précédent. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) estime que l'impact global sur l’activité touristique mondiale sera de l’ordre de -30%, soit environ 440 millions de voyages en moins et des pertes estimées à environ 450 milliards de dollars (l'équivalent de 5 à 7 ans de performance économique).

Au Maroc, l’industrie touristique est en arrêt total d’activité depuis la mi-mars. Compte tenu des mesures prises dans le contexte de cette pandémie, dont la fermeture des frontières, la CNT estime que cette crise va durer au moins jusqu’à décembre 2020, et s’attend à une reprise timide et graduelle à partir d'avril 2021.

Si aucune action n'est entreprise, le manque à gagner en ce qui concerne l'activité touristique au Maroc, en recettes converties à partir de devises, devrait atteindre 138 milliards de dirhams sur la période 2020-2022, selon la CNT.

La CNT propose un dispositif proactif spécifique à ce secteur, lequel s’articule autour des 3 points suivants:

- le maintien de l’outil de production: préserver en priorité l’écosystème touristique, en permettant aux entreprises de la chaîne de valeur de cette activité de faire face aux besoins urgents en liquidités, pour le paiement de leurs charges courantes critiques, et pour éviter des mises en faillite. 

- Le maintien des emplois, afin de préserver les compétences dans le secteur. 

- La sauvegarde de la compétitivité: mobiliser un budget pour permettre une relance à cette activité, tout en adoptant une stratégie offensive afin de préparer la reprise de l'activité. 

Ces mesures exigent un investissement supplémentaire estimé par cette étude à 1,7 milliard de dirhams (1,2 milliards pour la sauvegarde du secteur et 500 millions de dirhams pour sa relance).

La CNT table sur une recette additionnelle de l’ordre de 46 milliards de dirhams, suite à la mise en œuvre de ce plan de relance.

  • tourisme_act_cnt.pdf
Par Ayoub Khattabi
Le 22/04/2020 à 14h34

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Toute l'économie va être sinistrées si les banques commerciales surtout les filiales de groupe étrangers sont laissées en roue libres comme elles font en ce moment. Ils déclarés la guerres aux entreprises du Maroc. Aucun soutient même quand on est sain. Ce matin sur une radio un représentant du GBPM dit le contraire tout de GO , c'est des mensonges . L'outil de production est mis en danger par ces comportements de gamins. Nous en appelons aux hautes autorités et à Sa Majesté pour les rappeler à l'ordre et les remettres à leur place. Car il vont détruire le tissu économique national.

En attendant des jours meilleurs les professionnels du tourisme doivent se rendre compte de l´importance du tourisme. Et faisant cela, doivent sans attendre la fin du confinement et la reprise de l´activité mondiale commencer à enfin se mettre à niveau. 1) Généralisation de toilettes peubliques sur tout le territoire du pays, des toilettes dignes de ce nom et aux normes internationales avec le même standard national. 2) Former les gérants de cafés, restaurants des places touristiques et autres, leur faire subir un cours intensif concernant l´hygiéne des aliments, les normes des cuisines, frigidaires et surtout leur faire comprendre qu´un touriste étranger n´est pas un imbécile. Donc, ëtre sérieux et laisser le je-m´enfoutisme et l´arnaque derriére eux, car la concurrence internatioale (Espagne, Turquie etc..) sont en train justement dé parfaire encore leur niveau. 3) Esp´reons que les arnaqueurs de la Palce Jamâa El Fnaâ et autres palces touristiques vont disparaître car vendre un tapsi marocain qui coûte 1200 DHS à 12000 Euros à une touriste étranger est non seulement abject mais criminel. Ceci concerne le Ministère Du Tourisme, les services communaux responsables de l´hygiène et les autorités en charge du contrôle et des prix et de la qualité. Si rien n´est fait en ce moment, aucun touriste étranger ne remettra les pieds chez nous.

Bonjour,la plupart des pays réservoirs de touristes , demanderont un certificat de vaccination covid 19 pour les sorties et entrées de leurs territoires, si mes calculs sont bon , un vaccin c est 18 mois de travaux avant sa mise en place, puis quelques mois pour le généralisé ....allé au pif jama3 lefna a moitié remplit, pas avant deux ans, sauf miracle. Bonne chance

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