En janvier dernier, la flambée des prix des produits alimentaires observée sur les marchés du Royaume s’est reflétée sur le niveau de l’inflation, relève La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. En variation annuelle, l’indice des produits alimentaires a bondi de 16,8% durant le premier mois de l’année. Cette hausse ressort à 17,4% si l’on exclut les boissons alcoolisées et le tabac.
Quant à la variation mensuelle, les dernières statistiques du Haut-commissariat au plan notent que les hausses des produits alimentaires observées entre décembre 2022 et janvier 2023 concernent principalement les légumes avec +3,3% et les fruits avec +2,6%. Pour le lait, le fromage et les œufs, la hausse est de l’ordre de 1,6%. La hausse des prix pour la viande, elle, est estimée à 1,2%.
Quid des produits non alimentaires? D’après l’hebdomadaire, les hausses des prix pour cette catégorie de produits vont de +0,4% pour la Santé à +9,6% pour le transport. En glissement mensuel, l’indice des prix alimentaires est en recul de 0,1% dans le sillage de la baisse des prix du carburant de -3,2%. Cela reste néanmoins insuffisant pour compenser la flambée des prix.
Selon La Vie Éco, l’inflation sous-jacente demeure plus problématique. La raison? Cet indicateur exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics. D’après la même source, il aurait connu au cours du mois de janvier 2023 une hausse de 0,4% par rapport au mois de décembre 2022. Plus inquiétant encore, la hausse est de l’ordre de 8,2% par rapport à janvier 2022.
Toujours selon les données du HCP, la hausse des prix touche certaines villes plus que d’autres. Ainsi, entre décembre et janvier, les hausses les plus importantes de l’IPC ont ainsi été enregistrées à Guelmim et Errachidia (+1,2%), à Laâyoune et Safi (+1,1%) et à Tanger (+1%). Dans d’autres villes, à l’instar de Casablanca, les statistiques relèvent une stagnation.