CGEM: un baromètre de conjoncture pour mesurer l’impact de la crise mondiale sur les entreprises au Maroc

Siège de la CGEM à Casablanca

Le siège de la CGEM à Casablanca.

La Confédération générale des entreprises du Maroc cherche à mesurer l’impact de la conjoncture économique mondiale sur l’activité des entreprises marocaines. Un sondage a été lancé pour évaluer la solidité du tissu entrepreneurial national, qui a dû faire face à une succession de crises ces trois dernières années.

Le 11/04/2023 à 12h39

Les entreprises ont été lourdement impactées par les récentes crises qu’a connues le monde. Mais à quel point, exactement? C’est dans cette optique que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) vient de lancer un baromètre de conjoncture. Décliné en une trentaine de questions, ce sondage a pour objectif de mesurer l’impact de la conjoncture économique mondiale sur le tissu entrepreneurial national et de déterminer les actions à entreprendre en faveur de la relance.

«Les résultats de ce baromètre, que je vous prie de bien vouloir renseigner, permettront de formuler des recommandations qui seront portées par la CGEM durant les trois prochaines années et feront l’objet de discussions avec le gouvernement», peut-on lire dans le message d’introduction dudit sondage, signé par le président de l’organisation patronale, Chakib Alj.

L’enquête de la CGEM cherche surtout à évaluer la situation financière actuelle des entreprises et à mesurer l’impact des dernières crises sur les différents secteurs d’activité, notamment en ce qui concerne la rentabilité des entreprises, le niveau de leur trésorerie, la dynamique des emplois et les projections d’investissements.

«Connaissez-vous vraiment la Charte de l’investissement?»

La CGEM souhaite également mesurer le niveau de connaissances des entrepreneurs concernant les nouvelles dispositions de la Charte de l’investissement, l’intérêt de la décarbonation et les avantages offerts par les programmes de soutien à l’innovation comme Tatwir R&D et Innovation.

Une partie du baromètre de conjoncture est, par ailleurs, consacrée à l’évaluation de l’impact du relèvement du taux directeur de Bank Al-Maghrib sur les taux d’intérêt des crédits bancaires contractés par les entreprises.

Pour rappel, la banque centrale a relevé son taux directeur pour la troisième fois consécutive à 3%, à l’issue de son dernier Conseil, organisé le 21 mars, pour juguler une inflation qui a dépassé 10% en février, selon les dernières statistiques du Haut-commissariat au plan (HCP).

Par Safae Hadri
Le 11/04/2023 à 12h39