Campagne agricole: Akhannouch se veut rassurant

Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime.  

Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime.   . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Agriculture n’est pas inquiet quant à la situation de la campagne agricole? Bien au contraire. Pour lui, la production est assurée à près de 90%, même si la récolte céréalière s'annonce en-deçà de la moyenne.

Le 02/05/2016 à 23h06

Et si la campagne agricole était sauvée? C’est en tout cas ce que semble penser Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, qui témoigne dans l'édition du jour de L’Economiste. «87% de la production est sécurisée», affirme-t-il ainsi. Le ministre confesse, toutefois, que la récolte attendue pour les céréales «sera quelque peu en-dessous de la moyenne». C’est peut-être la seule ombre au tableau puisque l’élevage, les cultures sucrières, l’oléiculture, le maraîchage ainsi que les agrumes affichent une bonne santé, comme l’avance le journal. Le plan anti-sécheresse aura donc au moins permis d’absorber les impacts des changements climatiques. «Bien que le déficit pluviométrique reste encore élevé par rapport à la normale (50%), le PIB agricole n’a pas été trop impacté», rapporte le quotidien qui prévoit «une baisse de 5 à 7% tout au plus».

Il faut dire aussi que les investissements consentis depuis 2008 ont fait du bien au secteur. L’enveloppe totale, depuis le lancement du plan, atteint les 8 milliards de DH. «Et en 2016, ce montant devrait doubler, avec le déploiement de projets agro-industriels», annonce L’Economiste.

En attendant, la production sucrière locale affiche un rendement à l’hectare supérieur à la normale (12 tonnes au lieu de 6). Idem pour la production d'olives (1,4 million de tonnes) et d'agrumes (plus de 2 millions de tonnes).

Le ministère compte ainsi maintenir son soutien au secteur à travers la stratégie agro-industrielle. Le département de tutelle «planche sur une offre qui ciblerait aussi l’industrie laitière, le maraîchage et l’oléiculture». Objectif: assurer un soutien de l’ordre de 30% du coût d’investissement.

En parallèle, «l’opération sauvegarde du cheptel sera poursuivie».

Par Rachid Al Arbi
Le 02/05/2016 à 23h06

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

0/800