Batteries électriques: ce que va apporter l’implémentation du Chinois BTR au Maroc

Le chef du gouvernement et les responsables de BTR, lors de la signature de la convention d'investissement, le vendredi 29 mars à Rabat.

Revue de presseAvec l’implémentation du Chinois BTR, le Maroc consolide sa place de hub continental et régional dans l’industrie automobile. Une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 31/03/2024 à 22h08

Le chef du gouvernement a présidé la cérémonie de signature de la convention d’investissement et de démarrage des travaux du projet de l’usine de cathodes pour véhicules électriques du groupe chinois BTR New Material, pour un montant de 3 milliards de dirhams avec la création de 2.500 emplois.

Ce projet d’envergure, le premier dans l’écosystème des batteries électriques au Maroc, prévoit l’implantation d’une usine d’une capacité de 50.000 tonnes par an au sein de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, rapporte l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le projet, dont les travaux ont d’ores et déjà démarré, est porté par le groupe chinois BTR, un des leaders mondiaux de la fabrication de composants pour batteries électriques. Il compte parmi ses clients les principaux fabricants de batteries électriques, tels que BYD, CATL, Volkswagen ou encore Tesla.

Son implémentation au Maroc va être développée en deux phases, sur une superficie de 15 hectares. La mise en exploitation de la première phase d’une capacité de 25.000 tonnes est prévue dès septembre 2026, rapportent les mêmes sources.

D’après l’hebdomadaire, le Maroc est devenu, sous le leadership du roi Mohammed VI, un leader régional incontournable de l’industrie automobile. Le choix du Royaume, dans le cadre de ce projet, traduit ainsi la confiance renouvelée des investisseurs internationaux pour la destination Maroc.

Pour rappel, ce projet d’envergure intervient à un moment où le secteur connaît une profonde transformation au niveau mondial avec la transition vers le véhicule électrique.

Dans ce sens, Mohcine Jazouli, ministre délégué en charge de l’investissement, a souligné à cette occasion que «cet investissement n’est pas isolé, (mais) il est le premier de plusieurs projets d’envergure à venir, positionnant ainsi le Royaume comme un pôle attractif pour l’industrie des batteries pour véhicules électriques et acteur incontournable dans la production de composants vitaux pour l’avenir du secteur».

D’après Jazouli, «le Maroc est résolu, sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, à consolider sa place de hub continental et régional dans l’industrie automobile, en jouant un rôle central dans cette révolution de la mobilité verte».

Par Khalil Rachdi
Le 31/03/2024 à 22h08