Attractivité en Afrique: le Maroc au top

Le Maroc se distingue comme l’un des principaux récipiendaires d’IDE en Afrique.

Revue de presseL’Indice d’Attractivité en Afrique 2024 place le Maroc en tête des pays du continent. Le Royaume est suivi de l’Afrique du Sud, l’Egypte, Maurice et du Botswana. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.

Le 24/12/2024 à 20h57

D’après la douzième édition de l’Indice d’Attractivité en Afrique 2024 de l’Institut Amadeus, rendue publique lundi 23 décembre, le Maroc conserve son leadership continental, devant l’Afrique du Sud et l’Egypte. «Le Maroc se distingue comme l’un des principaux récipiendaires d’IDE en Afrique, ce qui illustre de fait son attractivité économique», souligne l’Institut, dans une enquête menée en partenariat avec Casablanca Finance City Authority (CFCA) et relayée par le magazine Challenge.

En comparaison avec 2023, les pays du Top 5 ont tous maintenu leurs positions, ce qui montre une stabilité de leur attractivité économique. Il s’agit, dans l’ordre, du Maroc, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, de Maurice et du Botswana.

En tête pour la troisième année consécutive, le Maroc affiche une performance particulièrement forte dans la «Qualité de la Régulation» (82,25), indiquant «un environnement favorable aux affaires, soutenu par des infrastructures de qualité et une politique de soutien à l’entrepreneuriat», lit-on. Sa note élevée en matière de «Productivité des Facteurs» (77,75) souligne l’importance de ses ressources humaines qualifiées et son système financier bien développé.

L’Afrique du Sud se distingue par sa «Productivité des Facteurs» (80,25), grâce à un secteur industriel avancé et une base de talents solide. Cependant, son «Potentiel de Marché» légèrement inférieur au Maroc (72,00) et une «Qualité de la Régulation» moins robuste (78,00) reflètent des défis persistants en termes de gouvernance et d’infrastructures.

La force de l’Égypte réside dans son «Potentiel de Marché» élevé (81,00), indiquant «une demande locale croissante et une capacité d’attraction des investissements étrangers», écrit le magazine. Cependant, sa «Qualité de la Régulation» (69,50) reste un point faible, ce qui suggère des réformes réglementaires incomplètes malgré les efforts de modernisation économique.

Bien que moins forte en «Potentiel de Marché» (59,00) en raison de sa taille, Maurice compense avec une «Qualité de la Régulation» exceptionnelle (83,00) et une «Productivité des Facteurs» élevée (81,00). «Cela met en évidence un cadre réglementaire de haut niveau et un environnement propice aux affaires, faisant de Maurice un modèle de gouvernance pour d’autres économies africaines», lit-on encore.

Le Botswana, avec une note solide en «Qualité de la Régulation» (77,75), se positionne comme une destination stable pour les investisseurs. Cependant, son «Potentiel de Marché» limité (61,00) indique une petite économie, ce qui restreint son attrait global malgré des facteurs productifs compétitifs.

Par Nabil Ouzzane
Le 24/12/2024 à 20h57