Les récentes pluies qui ont arrosé la région de Larache ont redonné espoir aux éleveurs et agriculteurs, particulièrement éprouvés par la hausse du prix de l’aliment de bétail et l’absence prolongée de précipitations. Dans les zones de Laouamra, Lagchachra, tnin-sidi-el-yamani et grafta, le soulagement est palpable.
Après plusieurs semaines d’attente et de craintes liées au manque de pluies, les averses des derniers jours ont transformé l’inquiétude des éleveurs en véritable optimisme. Tous espèrent une reprise rapide de la végétation naturelle, indispensable au pâturage.
«Ces pluies pourraient enfin faire baisser les prix du fourrage, qui ont atteint des niveaux très élevés ces derniers temps», déclare l’un des éleveurs interrogés. Une perspective qui réjouit l’ensemble des professionnels, fortement affectés par l’augmentation des charges liées à l’alimentation du bétail.
Les récentes pluies ont redonné vie aux terres agricoles dans la région de Larache. (S.Kadry/Le360)
Les agriculteurs notent également que ces précipitations favoriseront la croissance des herbes naturelles, tant aux abords des champs que dans les zones forestières entourant les terres agricoles. Une évolution qui pourrait réduire la dépendance aux aliments achetés et permettre le retour progressif au pâturage.
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«Ces pluies sont arrivées au meilleur moment. Les prix vont baisser, et nous allons pouvoir respirer», ajoute un autre éleveur, soulignant la nécessité vitale des précipitations pour les habitants comme pour les troupeaux.
Selon lui, les pluies intenses qui ont arrosé le nord du pays il y a une semaine ont ouvert une véritable porte d’espoir: celle de préserver les troupeaux et de reprendre le pâturage. Beaucoup d’éleveurs avaient déjà commencé à vendre une partie de leurs bêtes, incapables d’absorber le coût croissant de l’aliment de bétail. Mais ces nouvelles précipitations semblent désormais changer la donne.











