Agriculture. Le Maroc, 3è producteur mondial de roses parfumées

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La 57e édition du Festival de la Rose de Kelaât M'Gouna s'est ouverte avec l'annonce que le Maroc s'est placé, en 2018, au troisième rang des producteurs mondiaux de roses parfumées, derrière la Bulgarie et la Turquie, avec une production moyenne de 3.200 tonnes de roses fraîches par an.

Le 25/04/2019 à 15h46

L'annonce a été faite par le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, lors de l'inauguration de cet évènement au cours duquel des statistiques ont été livrées aux médias, indique un communiqué du ministère.

Grâce à un contrat-programme signé en 2012 entre le gouvernement et les professionnels de ce secteur, selon le département de l'Agriculture, la production de roses est ainsi passée d’une moyenne de 2.500 T/an, avant le lancement du Plan Maroc Vert (2003-2007), à 3.350 T/an de roses fraîches lors de la période 2015-2018, soit une hausse de 30%. 

Pour la campagne de 2019, la production de roses escomptée est estimée à 3.900 tonnes. Quant aux exportations, elles ont atteint une moyenne de 8 millions de dirhams sur les 3 dernières années pour un volume moyen de 63 tonnes. 

Les investissements publics pour le développement de la filière de la rose parfumée ont atteint 65 millions de dirhams sur la période 2008-2018 et ont principalement concerné l’irrigation, la mise en place d’unités de valorisation, de "maisons de la rose", etc. 

Aujourd’hui, le Maroc dispose de trois grandes unités industrielles de transformation en plus de 18 unités à caractère artisanal dont 15 distilleries à Draâ-Tafilalet, distribuées dans le cadre du "Projet de la Rose" qui s’inscrit dans le Plan Régional Agricole. Les quantités transformées industriellement sont quant à elles estimées à plus de 1.000 tonnes de roses fraîches. 

Par ailleurs, et grâce aux différents efforts déployés, la filière de la rose procure un revenu important aux agriculteurs et assure aujourd’hui près de 400.000 journées de travail aux travailleurs saisonniers. 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 25/04/2019 à 15h46