Vidéo. Abdelwahab Doukkali au syndicat de Noubir Amaoui

Le360

Le 21/01/2018 à 16h32

VidéoAbdelwahab Doukkali a animé une conférence sur la chanson marocaine, samedi 20 janvier, à l'espace culturel de la Confédération démocratique du travail (CDT). Reportage.

Le chanteur et compositeur Abdelwahab Doukkali était l’invité de la Confédération démocratique du travail (CDT). Hier samedi 20 janvier, l’artiste âgé de 77 ans a animé une conférence intitulée «La chanson marocaine entre hier et aujourd’hui» à l’espace culturel de ce syndicat sis au quartier Palmier à Casablanca.

«Lorsque Hassan Aourid m’a contacté pour me faire part de cette invitation de la CDT, j’ai accepté avec grand plaisir», déclare Abdelwahab Doukkali. C’est donc l’ancien conseiller royal et fondateur du centre Tarik Ibn Zyad qui -on l'aura compris- a su convaincre Abdelwahab Doukkali de mener cette conférence, dans un lieu où on ne s'attendrait pas à l'entendre. 

La salle était comble et le public essentiellement composé de personnes de la génération de Abdelwahab Doukkali, les jeunes étant minoritaires, voire très rares dans cette assemblée. L’artiste était là pour évoquer ses souvenirs de l’indépendance du Maroc, de la fin des années 50 aux années 60. «Nous les chanteurs de cette époque, nous étions très influencés par la musique venue d’Orient. L’Egypte était alors à son époque de gloire et notre oreille était influencée par ce son dominant».

L’auteur de Kan Ya Makan explique ainsi la tonalité orientale des débuts de la chanson marocaine. Abdelwahab Doukkali a raconté les grandes étapes de sa carrière, son départ en Egypte où il a résidé pendant 3 ans, sa rencontre et son amitié avec le célèbre compositeur égyptien Mohammed Abdelwahab, et la rivalité avec le chanteur Abdelhalim Hafed. 

La conférence s'est achevée par l'interprétation de Kan Ya Makan accompagnée au oud devant une assistance conquise. S'en sont suivis les photos et autres selfies souvenirs, sans oublier la résistance de l'artiste à parler devant les caméras. Le360 a tenté tant bien que mal de lui arracher quelques phrases avant qu'il ne s'en aille en voiture, escorté par des amis et les organisateurs de cette conférence. 

Par Qods Chabaa et Khadija Sabbar
Le 21/01/2018 à 16h32