Diapo. Yamou prouve sa capacité au renouvellement dans une exposition à L'Atelier 21

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L’artiste peintre Abderrahim Yamou expose ses peintures récentes du 26 septembre au 4 novembre à la galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca. Une exposition très attendue qui montre la bouleversante capacité de l'artiste au renouvellement.

Le 25/09/2017 à 09h13

Abderrahim Yamou expose ses œuvres récentes à la galerie d’art de L’Atelier 21, Casablanca. A partir du 26 septembre et jusqu’au 4 novembre 2017, les amateurs d’art pourront découvrir toute l’évolution du travail de cet artiste, passionné par la nature et le végétal.

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Tel un paysagiste, il cultive les plantes dans ses tableaux comme pour transformer son œuvre en lieu de vie. Le couvert végétal a toujours été au cœur des recherches picturales de Yamou et aujourd’hui, plus que jamais, l’artiste donne à voir l'évolution de cette nature. «Ses œuvres récentes présentent une évolution notable avec ses œuvres antérieures. Yamou apporte ainsi une nouvelle preuve de sa capacité bouleversante de renouvellement», peut-on lire dans le communiqué de L’Atelier 21.

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Pour obtenir des rendus vivants, Yamou mixe plusieurs matières. Il utilise l’acrylique, l’aquarelle, la peinture à l’huile et même le brou de noix. Les techniques de traitement sont tout aussi diverses: coulures et tamponnage. Une manière d’enrichir son travail en obtenant des résultats spectaculaires.

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Les dernières œuvres de Yamou se caractérisent par une certaine intériorisation et manifestent sa maturité dans la pratique picturale.

A propos de l’œuvre de cet artiste, né en 1959 à Casablanca et lauréat de la Sorbonne, la critique d’art Marie Moignard écrit: «Yamou avance toujours sur cette fine frontière entre l’abstrait et la figuration».

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L’artiste s’inspire du floral, du minéral, de la terre et de l’eau pour aboutir à des paysages poétiques et mystérieux. Ses œuvres proposent des zooms vertigineux qui orientent notre regard vers des détails insoupçonnés. Elles dessinent également de nouveaux chemins de sens. «Ses branches à lui ancrent autant qu’elles tracent des chemins à emprunter», poursuit Marie Moignard. «Elles se déploient en entrelacs sur de grands formats majestueux, forêts de l’imaginaire».

Par Qods Chabaa
Le 25/09/2017 à 09h13