Accessible après sa restauration, la Kasbah d’Agadir Oufella ne désemplit pas depuis le 3 février. Hakima vient de Fès et elle est ébahie par les trésors que renferme ce monument qui a résisté aux aléas du temps et surtout au séisme dévastateur de 1960. C’est que cette forteresse était une véritable ville avec sa mosquée, son hammam, ses mausolées et son café mauresque…
Un avis partagé par plusieurs touristes étrangers qui sillonnent les artères de ce bijou historique sous le clément soleil de la capitale du Souss.
Pour les tarifs, ceux des visiteurs que nous avons interrogés estiment qu’ils sont plus que raisonnables. Un visiteur national ne débourse pas plus de 20 dirhams pour y accéder, en plus de 30 dirhams s’il veut disposer d’un audioguide ou de 100 dirhams s’il veut se faire accompagner par un guide.
Du reste, le visiteur peut se passer de guides dans cette kasbah puisqu’il lui suffit de suivre les indications fournies par une bonne signalisation et de consulter les plaques explicatives disponibles en plusieurs langues.
En plus de ces services, la Kasbah d’Agadir Oufella est parfaitement sécurisée avec la présence de policiers, d’agents de sécurité privée et de caméras de surveillance placées partout.
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Les travaux de restauration de la kasbah ont démarré en juillet 2020 et ont coûté près de 120 millions de dirhams. Cette restauration fait partie du plan de développement urbain de la ville couvrant la période 2020-2024 et signé lors d’une cérémonie présidée par le Roi.