L’auteur, dont le roman a été publié chez les éditions Les lettres Mouchetées (Congo), était en compétition avec quatre autres écrivains africains, dont les oeuvres ont été félicités par les membres du jury, présidé par l’Ivoirienne Véronique Tadjo.
Dans une déclaration pour Le360, le lauréat s’est déclaré «ravi de remporter ce prix», exprimant son souhait de «pouvoir le vulgariser afin d’encourager la lecture en Afrique». Essayiste, romancier et sociologue, il a remercié le Maroc pour sa contribution au rayonnement de la littérature africaine, affirmant que le Royaume est l’un des pionniers en la matière. «Nous comptons sur d’autres initiatives du Maroc», a-t-il dit avant de livrer un aperçu sur son roman. Ce dernier, conte «le Brazza dans les années soixante, en toile de fond, les soubresauts d’une ville en plein essor, épicentre d’un pays à peine sorti de la colonisation».
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Les quatre autres finalistes de cette édition 2024 sont Mouha Harmel (Tunisie), pour son roman «Siqal, l’antre de l’ogresse», Angelo Bayock (Cameroun) pour «Percussions Cameroun», Meryem Sellami (Tunisie), pour «Je jalouse la brise du sud sur ton visage», et Hary Rabary (Madagascar), qui a écrit «ZaKoa». Il faut signaler que les délibérations se sont déroulées le vendredi 17 mai au siège de l’Académie du Royaume du Maroc.