Tous les articles correspondant à #Kamel Daoud

Les confidences de Tahar Ben Jelloun après ses retrouvailles avec Boualem Sansal et Kamel Daoud
Lundi 1er décembre, à Paris, les trois auteurs se sont retrouvés pour la première fois depuis la libération de Boualem Sansal, à l’occasion d’un déjeuner organisé par Antoine Gallimard, le patron de la maison d’édition éponyme. Avec sa spontanéité légendaire, Tahar Ben Jelloun nous restitue les échanges entre les trois écrivains qui apprennent beaucoup sur l’état d’esprit de Boualem Sansal… et la cruauté du régime d’Alger.
Boualem Sansal en liberté
Comme tout bon écrivain, Boualem Sansal écrira et nous racontera cet épisode de sa vie. Ainsi sera découvert le visage d’un régime qui n’aime ni les écrivains ni les artistes, encore moins ceux qui lui rappellent des vérités historiques.
Les leçons de la libération de Boualem Sansal
Il faut arrêter de congratuler Alger, de féliciter le président Tebboune et de le remercier pour son humanisme, sa générosité, sa grandeur d’âme. Là encore, de qui se moque-t-on? Si les militaires et leurs alliés au pouvoir à Alger étaient des humanistes, on le saurait à Paris, comme dans le reste du monde, depuis 1962. Ceux qui fuient l’Algérie resteraient dans leur pays si les dirigeants étaient des humanistes! La réalité c’est bien que le régime d’Alger est un système militaro-policier sans affects ni humanisme et qui n’agit que sous la contrainte.
L’Étranger
Le film «l’Étranger» de François Ozon sort la semaine prochaine au Maroc. Il mérite d’être vu et discuté. C’est dommage que les ciné-clubs n’existent plus. Ce film aurait suscité un excellent débat en cette époque où rien ne va plus entre la France et l’Algérie, au moment où un grand écrivain moisit dans les prisons de la junte au pouvoir, indifférente aux pressions internationales, refusant de manière névrotique de libérer Boualem Sansal.
Nedjib Sidi Moussa, le scribe servile: aboyeur d’Alger et arnaqueur intellectuel en France
Propulsé sur les plateaux télé lors de l’affaire Sansal et présenté comme «historien», Nedjib Sidi Moussa, pétri de militantisme proalgérien, incarne une figure trouble du paysage intellectuel français. Patriotisme sélectif, méthode historique bancale, fidélité assumée au narratif officiel d’Alger: son parcours révèle moins un chercheur qu’un propagandiste habile, capable de travestir la mémoire pour servir ses convictions.
Kamel Daoud et Christophe Gleizes: les autres otages de l’Algérie
Kamel Daoud est, en ce sens, le deuxième otage algérien. Pire, le 12 juillet, sa mère décède en Algérie et le pouvoir militaire l’empêche de venir l’enterrer à cause du mandat d’arrêt émis contre lui. Qui aurait pensé à cette absence totale d’humanité de la part d’un régime qui se flatte d’incarner, face à la «France coloniale», les vraies valeurs, notamment religieuses?
Rachid Boudjedra et l’affaire Sansal: le crépuscule d’un héros
Décoré par Tebboune cette semaine, Rachid Boudjedra, l’un des plus grands écrivains francophones d’Algérie dans les années 1970-2000, a bâti sa légende en critiquant Boumediene, le FLN et le pouvoir algérien. Mais, tel Dr Jekyll, il a aussi été à partir de 2017 le sombre artisan de la cabale du pouvoir contre Boualem Sansal et Kamel Daoud, dont on connait l’issue pour le premier. Portrait du héros qui achève sa carrière dans une pitoyable compromission, ternissant à jamais son héritage littéraire.
Que la guerre est facile…
Il faut beaucoup de sang-froid pour ne pas répondre aux provocations quasi quotidiennes de cette Algérie au bord du gouffre, faisant feu de tout bois.
Kamel Daoud: «Je ne serai jamais l’ennemi du Maroc, ce pays qui a accueilli les indépendantistes algériens»
Invité le jeudi 12 décembre sur l’émission «Le Grand entretien», animée sur les ondes de la radio «France Inter» par Léa Salamé et Nicolas Demorand, l’écrivain algérien Kamel Daoud a exprimé sa position par rapport au régime d’Alger et ses sentiments envers le Maroc.
Vaste mobilisation en France pour la libération de Boualem Sansal, arrêté par le régime d’Alger et porté disparu depuis
Les éditions Gallimard ont demandé, vendredi 22 novembre, la «libération» de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal après son arrestation par les services de sécurité algériens. Plusieurs responsables politiques français, y compris dans l’entourage d’Emmanuel Macron, ont à leur tour exprimé leur inquiétude. Des auteurs, tels que Tahar Ben Jelloun, Nicolas Mathieu, Yasmina Khadra ou encore Kamel Daoud dénoncent.