La dépréciation abyssale du dinar algérien face à l’euro est le fruit d’une dévaluation déguisée savamment orchestrée, depuis plus d’une décennie, par le régime d’Alger pour atténuer le déficit budgétaire découlant de la baisse des recettes tirées des exportations d’hydrocarbures. Loin d’avoir eu l’effet escompté, cette chute monétaire a plutôt créé un cercle vicieux qui plombe une économie sclérosée, totalement désindustrialisée, qui ne produit rien. L’effondrement de la monnaie locale inquiète fortement les Algériens de plus en plus enclins à thésauriser en euros. Analyse.